mardi 8 novembre 2011

BRUTAL TRUTH-End time

On attendait même pas Brutal Truth, tant l'album du retour était une suite logique mais surtout suffisante à l'histoire du groupe. Ils remettent déjà le couvert avec un album qui propose du BT classique et donc en très grande forme. Grind punk de folie certifiée qui se ballade dans les champs voisins, du rampant et du crade agressif, Hoak joue toujours comme un malade mentale parkinsonien sous amphétamine, rentrant les plus improbables roulement à une vitesse ridiculement excessive; la dernière recrue, Burke, demeure le tenancier de la 6 cordes pour BT, et injecte visiblement sa connaissance du stoner et du hardcore dans des riffs où la lourdeur est de mise mais est capable aussi d'abattre des plans nébuleux, quasi psychédélique quand la rythmique de Hoak et Lilker s'embarquent dans l'excès de vitesse, créant une sorte de "contre-champs" musicale habilement mené ("Lottery"). Sharp prononce toujours la messe avec sa voix de cowboy Grindcore, efficace et sans fioriture. L'album en plus, celui qui confirme le groupe sans afficher de marque de fatigue, qui n'aligne pas autant de morceaux cultes que l'ainé Sounds of Animal Kingdom, mais qui ne décevra pas le fanatique. Bière, chasse et blast dans les enceintes. En revanche, l'édition vinyle ne propose pas le tout dernier morceau, longue évolution flirtant avec l'indus sur 15 minutes. Pourquoi ???

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