Techniquement, cette année, le groupe mythique fête ses 30 ans. Et des groupes qui affichent une forme pareil avec 3 décennies dans les gigots, ça n'est pas si fréquent que ça - pas la peine de venir dresser une liste dans les commentaires. Bref, si le groupe a explosé en 86 avec un album aussi vulgaire que puissant, c'est bien dès 82 que la première trace discographique du groupe se place. Alors composé De John Berry à la guitare (remplacé l'année suivante par Adam horovitz, de son coté chez the young and the useless à cette époque), Michael Diamond au micro, Adam Yauch à la basse et de Kate Schellenbach derrières les peaux de bêtes synthétiques (futur Luscious Jackson), ce quatuor de bonnes famille New Yorkaises délivre avec conviction et maladresse un punk hardcore dans la lignée Minor Threat/ Bad brains. Ca joue rapidement, pas forcément bien, tout est très sommaire, et les paroles à l'image de l'age que pouvait avoir leur auteur à cette époque. Ce petit 7" a été pressé par Ratcage records, qui était avant tout un magasin de disque qui a vu défilé de nombreux groupes de punk dans ses locaux, et qui était la propriété d'un certain David Parsons qui réalisa l'illustration mythique du premier LP des Bad Brains (dont les Beastie Boys étaient de grands fans, voyez la coïncidence des initiales des 2 groupes). Ce disque qui se revend une fortune (qui aurait mis plus de 5$ la dedans en 82??) est disponible sur le "some old bullshit" couplé au second EP du groupe, cookie puss, n'est clairement pas un indispensable. Mais il reste une occasion de parler et célébrer un groupe parmis les plus influents de ces dernières décénnies. Car comme toutes formations, le combo New Yorkais a bien commencé quelque part, et ces quelques titres indélicats posent la base d'une formation qui ne cesse encore aujourd'hui de brasser les courants musicaux sans jamais les enrober de trop de matières grasses tout en continuant de puiser dans ces origines. 8 pièces à la base d'une carrière passionnante car en mouvement permanent, évoluant intelligement et avec respect pour leurs inspirations.
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1 commentaire:
pas une liste, un nom
Motörhead
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