vendredi 16 mai 2008

MEAT BEAT MANIFESTO-autoimmune


Bien malin Jack Danger qui pensait qu'on ne l'y reprendrait plus à faire du bruit avec ses machines, s'étant comme rangé depuis la milieu des 90's. Il s'était même juré de ne plus jouer son tube radio babylon et que la période satyricon était de l'histoire ancienne.

Finalement, l'emergence du dubstep a du bon puisqu'en plus de sacrer des ingénieurs de la précédente décénie comme des parrains inévitables, elle permet de remettre ces mêmes braves hommes sur le devant de la scène. Mick Harris? Père du dubstep! Kevin Martin? Idem!

Et tandis que son oeuvre se rapprochait de plus en plus d'un jazz urbain et fusionné a une electro maitrisé, Danger ré-injecte dans MBM beats secs et agressifs, basses rondes et distordus. Ce qui se passe sous nos yeux est purement jouissif: à l'heure ou la musique à machines s'est diluée, elle semble se régénérer de l'intérieur -elle va se chercher des bases dans des "premières pierres" qui ont parfois plus de 20 ans- pour s'imposer face aux boules à facettes des fluo kids. En vrac: relatif succès de label comme planet mu ou ant zen, retour glorieux de Mick Harris, unanimité autour de Burial, engouement général pour ce mouvement, reconnaissance d'artistes comme Ricardo Villalobos, Plastikman...Bref, il se passe quelque chose et ce mouvement débouche sur ce genre de situation: opportunisme de Danger? Pourquoi pas, mais combien de ces fameux parrains ont cités MBM en influence ( ressortez donc taping the conversation ou evanescence, au pif)? La boucle est bouclée; la qualité réel de ce disque reste finalement assez mystérieuse, mais se présente à nous probablement une des meilleurs pièce de MBM depuis Subliminal sandwich.

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