mardi 20 mai 2008

PARIS NOISE FEST.


Y'aura toujours une branlée de casses couilles pour venir reprocher quelque chose à ce genre de magazine, toujours est-il que noise magazine existe et mieux
encore, qu'il est d'excellente qualité. Pas aussi geek que pas mal de ses confrères, pas aussi élitistes que d'autres, et plus rigoureux que d'illustres
prédécesseurs (rage...). Bref, on peut enfin se targuer d'avoir un papier sérieux à lire dans ce pays et venir s'en plaindre serait d'une bétise malvenue. Aussi, quand Paris s'aprète à acceuillir un festival organisé par le magazine -n'oublions pas trendkill- il s'agit ni plus ni moins que d'un évènement, et la réponse du public viendra traduire la volonté première derrière ce choix. Car il y'aura beaucoup de monde qui se sera déplacé à ce festival, et de manière assez incroyable, des gens qui ont "trainés" à un moment ou à un autre dans la scène rock "dure" ( ou metal, ou hardcore, ou ce que vous voulez...) et qui avait tendance à se faire discret. On pourra croiser ainsi des gens issus de différentes scène depuis moults années: des gens de différents groupes,
différentes époques. ananda, blockheads, boogia, comity, fate, inhatred, danishmendt...

Quand on arrive sur place avec quelques bonnes heures de retard grace aux enseingants qui ont manifestés dans la capital en faisant une bonne diagonale d'opéra à bastille, en plein coeur de Paris donc, on se rend compte que tout le monde a bien respecté le cahier des charges. Cheveux longs, tees noirs, barbes, bières: tout le monde s'est bien déguisé pour assister a l'évènement. Ca fait toujorus plaisirs. On ne confondra donc personne avec la journée reggae qui a lieux a 100 metre de là, à la mitoiterie.

L'affiche du fest s'annonçait bonne, avec notamment fiend que je voulais voir. Et grace aux enseignants, je n'en verrais pas la moindre note. J'arriverais pour les deux derniers morceaux de four question marks. On m'informera que Yog ça aura été gentillet , et que tanen assez cliché. Soit. Mais j'ai raté fiend...putain. Je serais bien mal placé pour dire ce que j'ai pensé de four question marks, sachant que sur deux morceaux j'ai rien entendu de
transcendant, et que j'avais déja vu à l'époque où on disait gentiment "quatres points d'interrogations" à défaut de pouvoir prononcer un truc équivalent à "????".

Complete failure est perçu par steve austin comme sa définiton du grind et il à donc pris ce groupe sous son aile. Marrant de voir qu'un mec comme Austin, qui fait tout pour se donner un coté hargneux n'a pas l'air rancunier. Car le batteur de ce groupe est un ancien de ses rangs, à savoir Mike Rosswog, qui avait joué avec lui sur la tournée qui a suivi sadness will prevail et sur kiss the pig, avant de se faire lourder ou de partir, comme à peu près 89 personnes à ce jour. C'est pire que NIN. Et complete failure? un grind agressif et sympathique, avec donc ce batteur assez hallucinant qui semble pioncer mais qui pourtant joue impeccablement, comme un Danny Carey du pauvre qui n'en met jamais une à coté.

Jucifer qui suit sera probablement un des groupes les plus surprenants de la journée/soirée. Tout le monde s'amasse pour voir la dame hurlé pendant que son gitan de compagnon tape sur sa batterie n'importe comment, lourdement, en mettant des coups de pieds dans son charley, se levant comme si il allait se barrer puis non, finalement , il se rasseoit et en remet un petit coup. Le son est lourd. Personnelement, je ne connaissais de jucifer que quelques morceaux de leur avant-dernier album, mais il m'a semblé de toute évidence que le set proposé là est bien différent de leurs disques. Et les avis entendus çà et là me conforte dans cet impression. Et puis il faut signaler que beaucoup de monde va se mettre devant pour jucifer. Avec pas mal de photographes, qui font instantanément croire qu'on se retrouve sur fashion tv. Mais non, on aura bien sûre tous gaulé que le metaleux en manque de femmes veut juste observer la dame qui fait du bruit. Manquait plus que le "A poil !" classique et le tableau était complet.

Suit un groupe de "black metal psychédélique influencé aussi par saint vitus". Au bout de 3 morceaux, il est évident qu'on aura pas droit à du psychédélisme: les mecs de NACHTMYSTIUM ont justre arretés de se grimer en panda. Le black metal ayant une facheuse tendance à être extrêmement drole sur scène, il est temps de se retirer pour aller se nourrir.

Lorsque moi et mon pote C. on revient dans la salle, c'est genghis tron qui s'amuse à faire du bruit avec des boites a rythmes, des clavier interstellaires en grindant type tout-fou-la-gamelle. Le seul truc que j'aime chez genghis tron , ce sont leurs lumières-de grandes colonnes lumineuse probablement gérées en MIDI par le groupe- et leur visuels. Ca ne me sauvera pas de l'ennui
tout ca. Et pour Horse the band, la seul chose sympathique sera les tentatives de traductions hasardeuses en francais de leur noms: cheval le groupe, poney l'orchestre... Ah oui, pour ne frustrer personne, ils éxecuteront pendant leur temps imparti un hardcore type bouseux ( coalesce a fait des merveilles dans le genre) croisé aux pires sons trouvables dans un synthé korg. Nintendo rencontre cave in des débuts. chouette?

Et puis voila TITD, qui étonnament, ne semble pas etre "le groupe" attendu de la soirée, j'en veux pour preuve le peu de gaziers encore là pour entendre père Austin donner un cour de chasse. On comprends pourquoi Austin est pas rancunier: d'une il récupère son batteur de kiss the pig ( steuplé, revient!!!!), de deux ils 'est débarassé de Debari, fidèle bassiste depuis sadness will prevail ( un exploit!!). Today is the day peut se targuer d'être probablement le seul groupe au monde qu'il est impossible de voir deux fois de suite avec le même line up. C'est donc à trois qu' Austin, avec un son plus qu'approximatif va déclaré la guerre aux pékins restés dans l'antre de la merveilleuse maroquinerie -salle superbe où tous les groupes ont un son excellent. Et Austin va tout donner, lacher une setlist piochée dans ses tubes ( sadness will prevail, temple of the morning star, supernova,in the eyes of god etc...) en présentant finalement très peu de ses
derniers efforts. En plein milieu du set, cependant, ses compagnons se feront discret le laissant seul au micro nous interprétant comme au karaoké un des morceaux d'axis of eden(pas le nom en tête, désolé). Il est en grande forme, meme si il a l'air crevé, il donne tout, se tord sur sa guitare, hurle de plus en plus dans les aigües au fur et à mesure que le show avance, se remue dans tous les sens. Bref, Austin est devenu un show man de l'extrême. Mais étonnament, la sauce ne prend pas aussi bien qu'au batofar il y'a deux ans. L'impression de voir "un groupe de plus" et pas "le groupe" de la soirée. A l'image de la soirée d'ailleurs: une très bonne ambiance, une très bonne soirée, mais peut etre a part jucifer, je n'ai rien trouvé de vraiment bons- et puis j'ai raté fiend!!! Mais aux vus des impressions de l'ensemble,j'ai surtout l'impression d'être deja un jeune vieux con.
Merci à C. pour la photo.

1 commentaire:

gulo gulo a dit…

ah merde tiens c'est vrai, je pourrais ajouter "à poil!" à ma panoplie de "slayer!", "mumakil!" et autres "phil collins!", c'est un manquement ... enfin quelqu'un qui ne fasse pas partie de mon crew qui s'est autant fait chier que nous sur Nachtmystium, claque m'en 5 l'empapaouteur de mamans