Au tout début des années 90, Tool et Faith no more avaient considérablement secoués le rock et le metal en y apportant tout un attirail de nouveaux éléments. Dans la décénnie qui a suivi, de nombreux groupes se sont illustrés dans leur médiocrités à reprendre les apports de ces deux groupes, tout en étant incapable d'en donner une version personnelle pertinente sinon amoindrie par un manque d'inventivitée ainsi qu'une obsession pour les aspects les plus faciles à digérer de la dialectique Patton/Keenan. Bref, le mal-être, la critique acerbe, le tout sur des musiques novatrices car empruntant à différents éléments (le funk, le metal, la pop pour les uns, la musique industrielle, le rock progressif pour les autres) et un son inédit étaient les marques de fabrique de ces groupes qui se sont fait piller par des formations qui ont pris chère à vouloir mimer leurs idoles. Etonnament, les années 2000 sont biens plus clémentes avec les formations qui ont pourtant les même tics désagéables que les groupes de néo metal-plagier la facilité. Alors qu'il était de bon ton de dire du mal de ces braves américains en survet', il n'en est pas de même pour tous ces groupes qui pillent l'héritage d'un tool ou d'un neurosis (qui pourtant s'est formé avant FNM et les premiers, mais pour qui l'influence aura mis le triple du temps à faire son effet). Minsk est de ceux là. Les bons petits gars jouent bien, composent proprement leur morceaux, mais tout est ça est tellement convenu et cliché, sans aucune prise de risque que ca en devient vulgaire. Les morceaux aux longs climats qui se développent sur des rythmiques tribales, les visuels psychédéliques, voix claires et textes vaporeux, les nappes de claviers bienvenues: tout est là pour vous rappeler que peu de groupes s'en sortent vraiment à cet exercice et qu'avoir acheté un synthé ne fait pas de vous un groupe interessant car vous y développez des "ambiances". Oui, minsk a sorti un "faux", impersonnel et vulgaire, maladroit et opportuniste.
dimanche 24 août 2008
MINSK-the ritual fires of abandonment
Au tout début des années 90, Tool et Faith no more avaient considérablement secoués le rock et le metal en y apportant tout un attirail de nouveaux éléments. Dans la décénnie qui a suivi, de nombreux groupes se sont illustrés dans leur médiocrités à reprendre les apports de ces deux groupes, tout en étant incapable d'en donner une version personnelle pertinente sinon amoindrie par un manque d'inventivitée ainsi qu'une obsession pour les aspects les plus faciles à digérer de la dialectique Patton/Keenan. Bref, le mal-être, la critique acerbe, le tout sur des musiques novatrices car empruntant à différents éléments (le funk, le metal, la pop pour les uns, la musique industrielle, le rock progressif pour les autres) et un son inédit étaient les marques de fabrique de ces groupes qui se sont fait piller par des formations qui ont pris chère à vouloir mimer leurs idoles. Etonnament, les années 2000 sont biens plus clémentes avec les formations qui ont pourtant les même tics désagéables que les groupes de néo metal-plagier la facilité. Alors qu'il était de bon ton de dire du mal de ces braves américains en survet', il n'en est pas de même pour tous ces groupes qui pillent l'héritage d'un tool ou d'un neurosis (qui pourtant s'est formé avant FNM et les premiers, mais pour qui l'influence aura mis le triple du temps à faire son effet). Minsk est de ceux là. Les bons petits gars jouent bien, composent proprement leur morceaux, mais tout est ça est tellement convenu et cliché, sans aucune prise de risque que ca en devient vulgaire. Les morceaux aux longs climats qui se développent sur des rythmiques tribales, les visuels psychédéliques, voix claires et textes vaporeux, les nappes de claviers bienvenues: tout est là pour vous rappeler que peu de groupes s'en sortent vraiment à cet exercice et qu'avoir acheté un synthé ne fait pas de vous un groupe interessant car vous y développez des "ambiances". Oui, minsk a sorti un "faux", impersonnel et vulgaire, maladroit et opportuniste.
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