lundi 25 août 2008
TRICKY-Knowle west boy
J'ai essayé de commencer cette possible chronique du nouvel effort du Kid de 1001 manières. Impossible de trouver le mot juste, d'aborder de manière décisive l'album... alors prenons le comme son géniteur l'a conçu: un disque de plus. Après un silence de 5 ans (une éternité en musique de nos jours), Adrian Thaws, une des icones le splus étranges et emblématiques des années 90, cet autiste musicale car piètre musicien,mauvais chanteur, mais excellent parolier (à mon sens), oreille géniale et suicidaire du son se remet sur la route du biz. Album du retour? Retour de quoi? Faut-il encore espérer que tricky replonge dans sa depression, celle qui a donnée coups sur coups 4 chef d'oeuvres de la musique? Ou juste que celui ci soit capable d'enregistrer un disque? Car même si Adrian a souvent déçu, il a toujours été gracié par une certaine indulgence face à ses non-exploits. Blowback a eu de gentils retours en 2001 (et puis la tournée qui a suivi était excellente, admettons le!) et vulnérable a eu aussi de bons papiers , bien qu'il s'agissait d'une vision de la pop californienne très bubble gum (mais comme toujours avec tricky, pervertie, californienne dans le sens lourde et bancale, comme si Lynch réalisait un épisode de Buffy). Pourtant ils n'étaient pas bons, ces disques. Knowle west boy est surprenant. Tricky a pris le temps de produire son disque, le gonfle de centaines d'idées, de trouvailles, de sons quasi inesperés. Les rythmiques fantomatiques de Joseph, les claviers très typé FSOL de Bacative, ce plombant past mistake qu'il avait dévoilé timidement lors du fameux concert à la maroquinerie en janvier dernier... Le disque sonne lourd, se coupe, surprend et même si il se panne royalement sur ces morceaux raggae ou encore ces tentatives plus uptempo dans lesquels, définitivement, il n'excèle pas. Mais son disque sonne. Lourd. Enfin. Et l'audace a repris sa place. Brillament. Un titre comme veronika est à retenir. Bien. Etrange, bancale, pas mauvais, pas excellent, le Kid a signer la suite logique et la plus direct à maxinquaye en 10 ans. Une compilation foutraque d'une producteur qui n'en fait qu'à sa tête. Ecoutez-le, au moins une fois. Avec vos deux oreilles (et confirmez moi qu'il a samplé portishead dans les toutes premières secondes de council estate!!!).
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3 commentaires:
très maxinquaye, voilà ; en mieux
En mieux? pas sure... pas de titres faibles sur maxinquaye. Par contre on peut pas en dire autant sur celui la-même si tu n'aime aps ce premier album. enfin c'est le disque qui s'en rapproche le plus, ca on est d'accord!!
bon alors, t'étais pas au 104 samedi ? histoire de me faire regretter un peu ?
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