Mine de rien, ce groupe va finir comme emblématique de ce site puisque nous en sommes déjà à la troisième chronique les concernant. Si le combo de furieux, frêre siamois et déviant de Todd (qui n'est déja pas le plus "straight" dans la famille) avait imposé sur ses précédents disques une formule bruyante d'un rock noise abrasif couplée à une série de contraintes techniques propres, le groupe explore ici de nouveaux territoires sonores. A sa mixture originelle, il faudra désormais ajouté les influences electroniques et industrielles de manière plus importante. Il est dès lors possible de dresser un parallèle avec la paire Broadrick/ Martin tant ce (deja) nouvel opus semble croiser son rock a des sonorités plus proches de techno animal ou même curse of golden vampire. Et l'aspect "un plan= un morceau" prend ici une toute autre dimension. Les instruments traditionnels sont passés avec sauvagerie dans les pédales de distortions et les samplers pour arriver à cette agressive et magmatique confiture sonore qui détruira tout bon sens auditif. Alternant ainsi passages plus posés, comme si vous êtiez enfermé dans une cave à écouter au loin un vieux disque de hip hop ou en pleine répétition digi-grind core, shit & shine assoupli encore plus son approche de la musicale pour offrir une série de morceaux différents mais cohérents. On saluera même entre deux salves la prestation de Pete Simonelli d'Enablers.
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