Il fût une époque que beaucoup semblent ignorer, où la musique electronique n'était pas entièrement faite avec reason sur un apple, et où techno résonnait avec autre chose que des jeunes gens en quête d'identité se déguisant en violet, noir et rose dansant ridiculement le samedi après midi autour du centre commercial de chatelet-les halles. Non, il y'a eu une période où la musique electronique était faite par des passionnés de musique, obsédés par une soif de liberté toute neuve que le rock n'arrivait plus à soutenir (dans leurs esprits du moins) et où la bidouille, la débrouille étaient les maitres mots. Avec une rigueur médiatique remarquable, où apparitions publiques, interviews et promos était bannis, cachés derrières d'immenses racks gavés de samplers, séquenceurs et claviers en tout genre ces gens écrivaient le futur en gravant sur vynils ( quel est leur responsabilité dans l'intérèt relativement récent du retour au vynil?) des plages parmis les plus mémorables des années 90. Bref, des musiciens(?) qui avaient pour but absolu de promouvoir de la façon la plus respecatble une musique rigoureusement indépendante et sans conscession, une sorte de punk moderne qui avait compris que gueuler ne sevrait plus à rien et qui, miraculeusement, échappait à toute catégorisation sociale. Ils venaient de Detroit, de Londres, de Berlin, ils s'appelaient LFO, futur sound of london, KLF, Underground Resitance, autechre, Derrick May ou Basic Channel et signaient leurs disques chez warp, UR ou chez Chain Reaction, Basic Channel. Ce dernier a publié de nombreux 12" à l'importance cruciale et propose là sa deuxième compilation et son deuxième CD, le premier datant de 95. 6 titres magnifiques où le dub, l'ambiant et la techno cohabitent pour célébrer une époque ou il n'était pas encore utile de préciser si cette musique dansante était intelligente car elle était avant tout marginale. Si Detroit s'est montré être l'oeil du cyclone techno, puis vienne le renouveau trip hop par la suite, cette délicate compilation installe fièrement - ou réimpose- Berlin sur la carte des villes qui ont comptées dans l'histoire de la musique contemporaine et electornique. Ne reste plus qu'à espérer que le label mette à disposition d'autres pépites avant 13 ans.
mercredi 30 juillet 2008
BASIC CHANNEL- bcd 2
Il fût une époque que beaucoup semblent ignorer, où la musique electronique n'était pas entièrement faite avec reason sur un apple, et où techno résonnait avec autre chose que des jeunes gens en quête d'identité se déguisant en violet, noir et rose dansant ridiculement le samedi après midi autour du centre commercial de chatelet-les halles. Non, il y'a eu une période où la musique electronique était faite par des passionnés de musique, obsédés par une soif de liberté toute neuve que le rock n'arrivait plus à soutenir (dans leurs esprits du moins) et où la bidouille, la débrouille étaient les maitres mots. Avec une rigueur médiatique remarquable, où apparitions publiques, interviews et promos était bannis, cachés derrières d'immenses racks gavés de samplers, séquenceurs et claviers en tout genre ces gens écrivaient le futur en gravant sur vynils ( quel est leur responsabilité dans l'intérèt relativement récent du retour au vynil?) des plages parmis les plus mémorables des années 90. Bref, des musiciens(?) qui avaient pour but absolu de promouvoir de la façon la plus respecatble une musique rigoureusement indépendante et sans conscession, une sorte de punk moderne qui avait compris que gueuler ne sevrait plus à rien et qui, miraculeusement, échappait à toute catégorisation sociale. Ils venaient de Detroit, de Londres, de Berlin, ils s'appelaient LFO, futur sound of london, KLF, Underground Resitance, autechre, Derrick May ou Basic Channel et signaient leurs disques chez warp, UR ou chez Chain Reaction, Basic Channel. Ce dernier a publié de nombreux 12" à l'importance cruciale et propose là sa deuxième compilation et son deuxième CD, le premier datant de 95. 6 titres magnifiques où le dub, l'ambiant et la techno cohabitent pour célébrer une époque ou il n'était pas encore utile de préciser si cette musique dansante était intelligente car elle était avant tout marginale. Si Detroit s'est montré être l'oeil du cyclone techno, puis vienne le renouveau trip hop par la suite, cette délicate compilation installe fièrement - ou réimpose- Berlin sur la carte des villes qui ont comptées dans l'histoire de la musique contemporaine et electornique. Ne reste plus qu'à espérer que le label mette à disposition d'autres pépites avant 13 ans.
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