Judicieusement acclamé par la critique Anglaise (wire, rock a rolla, terrorizer...), qui soit dit en passant démontre qu'elle est une des plus fines et respectables, Shit & shine oeuvre magnifiquement sur ce nouveau long jet aux couleurs fruitées. Les Butthole surfers peuvent se rassurer, ils ont un héritage des plus jouissif qui a pris le relais et même si on parle plus de todd, l'autre groupe d'un des deux cramés de shit and shine, c'est bien cette formation obscure qu'il faut guetter. Le duo est un peu à todd ce que Honky est à la période atlantic des melvins ou encore ce que SYR est a geffen pour sonic youth: un exutoire psychotique déviant mais pas si éloigné de la face plus médiatique. L'apsect noise rock, granuleux et crade demeure, mais l'experimentation va plus loin. S&S met en boucle n'importe quoi, laisse trainer autant de temps qu'ils le souhaitent ( de 20 secondes a 15 minutes) parlent, rajoute des couches de guitares, de bruits, de voix, de distortion... Rien ne semble impossible pour rentrer dans le cadre d'une production shit & shine. Une sorte de boredoms gonflé à la saturation. La comparaison avec le magistrale locust abortion technician des Butthole est tenace, mais l'héritage se justifie pleinement, et n'est pas honteux de surcroit. De toute évidence, un grand moment de rock et d'experimentations bruyantes et psychédéliques, peut être un des sommets de cette encore jeune année.
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