Le genre d'objets assez discret, tellement que bon, on passe facilement à côté. Et c'est un tort, parceque ce disque vaut largement toutes les productions rocks/revival/post punk que l'on nous chiade recemment. Sans grande originalité dans la forme, vu que certains canons et ambiances sont reprises, Have a nice life gagne dans la densité de ses ambiances, de son son et de sa façon d'accoler les plans.
Sur un début typiquement post rock, apaisé, aérien et dubitatif, à l'ambiance onirique, le groupe s'envole rapidement dans des sphères un brin psyché (bardo pond n'est pas tout le temps loin), mais surtout trés cotonneuses dans la façon d'aborder son rock, machinal dans les rythmiques. Have a nice life joue même avec ses différentes influences, livre un morceau a la mélodie proche de darkthrone (Waiting to black metal records to come in the mail), et balance avec ironie au post rock moderne des envolées qui ne s'envolent pas, mais qui ne retombe pas. Et ce qui maintient en haleine tout le long du disque, entre différentes mélodies post punk simples et efficaces, ou riffs plus rock n roll, c'est la qualité du son, complétement vaporeux, malade et fatigué. Quant à la voix, proche des canons rock modernes à certains moments (donc pas mal d'effets dans certains morceaux), elle arrive a atteindre certains sommets emotionnels (telephony). Là ou le shoegaze, l'indie, le post punk sont victimes d'une surmediatisation et de reprises de canons, have a nice life arrive à s'en écarter pour livrer un disque à l'ambiance personnelle et sufisament depressive pour tous vos potes gothiques.
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