lundi 22 juin 2009

VISION OF DISORDER met le feu en enfer.


Et un de plus: nouveau featuring sur BTN. Cette fois c'est JJ, guitariste des coreux de Golden District (faites une recherche sur googole, feignasses!) qui pose sa prose délicate ici. Pourquoi? Simplement parce que JJ a réaliser le rêve de tous (du moins le mien, et le sien, bien évidemment, mais ça vous allez le comprendre à la lecture): voir Vision Of Disoder sur scène -accessoirement pendant le fest breton du rock de Satan ce week end de la fête des pères. Vision Of Disorder fait partie des plus grand groupe de hardcore de tous les temps, que cela soit dit, et JJ en intrépide fan, nous conte ce qu'il a vu. Bavons, tous ensemble, donnons nous la mains:


"Résigné à rater Machine Head, je me dirige d'un pas décidé vers le chapiteau encore fumant après le passage de kickback. Dix ans que je rêve de voir ce groupe. Je ne pensais jamais les voir, même dans mes délires les plus fous et pourtant... Première constation, pas mal de fan dans mon cas sont présents et on fait le déplacement uniquement pour ça. Quelque chose de spéciale flotte dans l'air, ce sentiment particulier que l'on peut ressentir lorsqu'on va assister à un évenement rare, unique! Cinq minutes avant, le show, encore peu de monde sous le chapiteau. Il faut dire qu'à deux pas, une légende du métal s'apprête également à jouer devant une affluence très certainement record pour le Hellfest (ndlr: JJ a visiblement abusé d'une matière illicite pour en arriver à de telles conclusion, concernant Machine Head). Mais finalement ça se rempli peu à peu. Beaucoup de curieux et kids. Ils ont fait le bon choix. Ils ne le savent pas encore, mais ils vont se prendre une claque monumentale. L'attente est à son comble lorsque Tim Williams et ses comparses débarquent sur scène sous les hurlements de joies des fan de la première heure. Pas de blabla, pas de fioritures, ça commence direct. Le son est énorme. Un peu trop chargé en basse, ce qui ne nous permet pas apprécier toute la subtilité du jeu des guitaristes, mais qu'à cela ne tienne, de toute façon, je connais chaque notes de chaque morceaux par coeur. La grande question était quid de Tim William ? Certes sur album, c'est un génie du chant, mais en live?? Lorsque le premier hurlement retenti, je demande pardon au ciel d'avoir seulement une seconde douté de ses capacités. Incroyable! Il est en forme! Il confirme qu'il est bien le plus doué de sa génération. Quelle puissance ! Du coup deuxième question, avec un tel déballement de haine, de rage et d'énergie, va-t-il assurer correctement les passages chantés?? Et bien oui! Stupéfiant, il enchaine les deux registres sans l'ombre d'un soucis. J'en tombe de l'armoire, et celle ci tombe ensuite sur moi! Ce type est un génie de base, mais ce show le fait entrer dans le panthéon. La playlist, est sensiblement la même que sur le DVD pour ceux qui l'ont (ndlr: On en parlera un de ces 4). Chaque refrain est culte, repris en coeur par tous, je suis en transe, et ce matin, je n'ai plus de voix. Tim Williams est déchainé. A de nombreuses reprises, il se fait porter par le public, toujours en vomissant ses trippes à la perfection, fait tourner le mic dans le public. Ses petites camarades sont sensiblement statiques mais dégagent une présence incroyable. Les morceaux sont joués à la perfection. Ca va vite, trop vite, et c'est déjà la fin. On aurait voulu un rappel, mais c'est un festival et il faut vite laisser sa place. Seul regret, pas un seul morceau de From Bliss To Devastation (ndlr: On en reparlera), leur dernier fantastique album, il est vrai, loin du HC de leur début et très contreversé. La bonne surprise, les morceaux inédits présent sur For The Bleeders(ndlr: on en reparlera) passent extrement bien sur scène. Les morceaux qui ont eu le plus de succès sont bien ceux issus des deux disques sorti sur Roadrunner(ndlr: devinez quoi....?!). Enfin un inédit sorti de nul part (je pense en tout cas connaitre leur discographie sur le bout des doigts) et qu'il laisse espérer les choses les plus folles. VOD a frappé un grand coup. Assurément la claque du festival même s'il reste encore une journée (je suis quand même curieux de voir coalesce et j'attends énormement de sucidal tendencies !! héhéh). Ce groupe est un Ovni dans la scène du NYHC, totalement inclassable. Et en qualité d'Ovni, il plane très haut au dessus de cette scène, en dépit de ce qu'en dise les "true coreux" du NYHC. Mais ils planaient également très haut au dessus du Hellfest. Oublié la déception de ne pas voir MH. Vite oublié le bon show de kickback. Les autres groupes de HC de la journée, sont certainement repartis la queue entre les jambes. Je m'attendais à voir quelque chose d'exceptionnel, mieux, j'étais là le jour où VOD est entré dans le panthéon. Voilà, je quitte tranquillement le chapiteau, Davidian, l'hymne métal, retenti sur la scène principale, du monde à perte de vue, un son excellent, une légère impression que je viens tout de même de rater un très grand show de MH. Tant pis. Une petite erreur d'horaire de programmation quand même de la part du Hellfest. Et VOD aurait gagné à jouer sur une des deux scènes en plein air. Nombre de métalleux se serait mis à écouter du hardcore ce jour, comme le jour où j'ai mis pour la première fois Imprint dans mon lecteur CD il y 11 ans !"


Un grand merci à JJ pour ce billet. Il l'a écrit dans la tourmente d'un dimanche matin pre-hellfest part.3, donc sous le coup d'une émotion toute justifiée. Je vous passe le post scriptum du monsieur, qui m'était destiné et où notre brave convive m'a rappelé que j'allais me bouffer les couilles jusqu'a la fin de ma vie pour avoir raté ça.


ps: La photo est une capture d'une vidéo du concert de VOD la veille, à Londres. Monde injuste.


Aucun commentaire: