mardi 8 décembre 2009

MELVINS & PORN - Glaz'art


Bon, j'avais déja vu deux fois le bouzin et période de dépenses accrues oblige, je pensais vraiment faire l'impasse sur cette venue. Finalement, les échos du concert à Genève semblaient bien indiquer que c'était la grosse tournée Melvins. Pas dure à convaincre, mon billet était pré-consommé dans les 49 secondes.

J'ai comme l'impression que Porn convainc de plus en plus de monde, l'accueil se fait franchement chaleureux pour une formation qui à mon humble avis, reste très hermétique, très éxigente. Le pêcheur heureux, Moss, se fout derrière son pseudo rack de machines (en fait il a troqué son pied de synthé contre des cages en plastique) et commence à jouer avec ses larsens et boucles ondulatoires, comme d'hab. Au bout de plusieurs minutes de jeux de feedbacks, un bassiste que je n'identifie pas de suite arrive et rajoute sa couche (sale). Toujours pas Anderson, plus le prof de philo de la tournée de 2007, et plus non plus le mec qui faisait mumuse aux pédales en 2008. Quand il se relève pour jouer sur les 4 cordes que contient sa basse, on m'affirme ce que je n'avais absolument pas vu venir: Dave Curran, monsieur "je te remue le bas-ventre" de chez Unsane tient la pelle ce soir pour Porn, quand Willis et Crover prennent place à leur tour. Le line up de folie, en somme, pour une performance qui ne l'est pas moins. Deux morceaux, progressifs et rythmés, riches et lourds. Un peu court, quand même, mais un excellent concert de Porn, pour peu qu'on puisse adhérer à leur musique.

L'an dernier, je crois que je n'avais pas pu profiter du concert parisien à cause d'une sombre connasse et cette fois-ci, ça sera aussi, un peu, tant qu'on y'est, la revanche. Et cette revanche a du gout: pas de Big Biz avant les melvins, mais les Melvins avant les Melvins. Buzz et Dale montent sur la petite scène du Glaz'art, réhaussé et approfondie, et entame un set en duo. Que de la grosse mélodie, du tube pendant une bonne vingtaine de minutes. Ils assurent un "suicide" à deux (composé en quatuor) par-là, pose un Oven par-ci. Puis, sur Pigs of roman empire les deux autres se pointent (ou re-pointent pour le maigrichon à la frappe de poulet) et le son quintuple de volume. S'ensuit un premier set à 4 massif, qui se conclue sur Dies Irae, avant que Buzz epxlique qu'ils reviennent. Et au bout de quelques instants repartent de plus belles, à nouveau sur Dies Irae, comme une coda à la pause, et enchainent: Civilized worms, Bloated pop (peut-être en première partie, un concert est toujours confus...), anaconda présenté par le cousin d'Ozzy, et Hooch (enfin!), Night goat colossal et Bit! en forme de fin final terminal du bout. Finalement, peu de choses à dire sur ce concert car il fut parfait. Epuisant, car l'ambiance était mené par la troupe classique de bienheureux en manque de "pogo" depuis qu'ils ont renoncés à aller voir Enhancer à la MJC de leur bled du 78, mais musicalement parfait, set list parfaite (entre 25 et 30 morceaux joués, tout de même!), éxéction parfaite. Et tout comme l'an dernier, ce concert sera suivi par celui les performances égalements "à deux batteries" de Tortoise, un autre groupe de musique qu'il faut voir sur scène au moins une fois.

ps: La photo unique que j'ai réussi a ne pas louper (tout est relatif) malgré mon reflex 15 687 439 pixels qui fait aussi téléphone est celle de Mr Curran.

3 commentaires:

antoine marchalot a dit…

pareil

par contre j'ai pas l'impression d'avoir entendu Civilized Worm !

Damodafoca a dit…

Confirmation: non seulement je me rappel l'avoir entendu (même si j'ai tendance a confondre avec Bloated pop qu'ils ont aussi joués et que j'adore, mais ça on s'en tape) mais en plus j'avais décortiqué la set list sur le retour de Jared avant le concert-crois bien que j'aurais pas pu aligner autant de titres de morceaux sinon!! Ahaha

antoine marchalot a dit…

ah bon c'est fou ça
pasque c'est une de mes préférées et je l'attendais pas mal
et j'étais un peu déçu de pas l'avoir entendue.
j'ai dû m'endormir à moment ;)

merci pour ton commentaire !