C'est toujours la même histoire. Binaire c'est le groupe qui reveille tout ce qu'il y a de plus simplet et de plus primitif en toi. Binaire c'est la lobotomisation du corps, la danse des jambes mais sans les bras, la danse des bras mais sans la tête, le headbang en teuf la tête installée contre l'ampli. C'est toujours la même histoire, surtout quand ils déboulent avec une pochette aussi moche, digne du blog de notre cher gulo (je suis sur que c'est une dédicace au sieur d'ailleurs). Tout dans le second degré, avec des titres aussi nuls que pas drôles, aussi provocs que consensuels. En clair, on a l'impression d'avoir à faire à un disque d'Ultra Vomit (sic!).
Simplement, ça serait enlever du crédit à cette formation virevoltant entre noise rock (oui c'est une dédicace à mon collègue) mais sans le noise, ou sans le rock, ou alors robotisé ou technoisé par une certaine frappe de boîte à rythme. Jesus Lizard kétaminé, schizoide, aux confins du punk, de fugazi premiére époque, avec un attirail modernisé en tous bons fans de Prodigy qu'ils seraient. Il y a un peu de ça, une furieuse envie de bouger, une furieuse envie de tout déplacer, mais sous un apparat foutrement mélodique. Même le désespoir latent se revet de ses plus forts apparats new wave. Ces gars là m¡ont toujours fait écho à Devo, surement parcequ'ils avaient 30 ans à l'époque, mais la comparaison est définitivement judicieuse. Citez moi un groupe ayant allié énergie rock, héritage post punk, imagerie kitsh, humour et sonorités machinisés ou humanoides? Citez moi un groupe qui avait comme idéal de te lobotomiser?
C'est quand même toujours la même histoire, sauf que là, elle va encore plus loin qu'avant.
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2 commentaires:
"Ces gars là m'ont toujours fait écho à Devo" moi aussi, et je suis impatient de (me faire) déflorer (par) cette nouvelle galette, dont la pochette sent très bon.
clair qu'il a grave plus de gueule chez moi
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