Derrière cette pochette rose se cache un bonbon d'accueil d'hôtel. Ces bonbons petits aux goûts indéterminés, entre menthe, eucalyptus et fraise qui sont aussi insipides que le sourire du réceptionniste. La version album commence plutôt bien, avec ces rythmes ethniques et les sonorités lourdes qui se rajoutent peu à peu, kick pattern sur cette mélodie orientalisante. L'entrée de la voix est même salvatrice, vu qu'elle échappe aux possibles écueils du genre. On tient un tube, certainement. Malheureusement Stateless le saccage. Le refrain est insupportable, aigu et plaintif, sur une sonorité dubstep domino. On rajoute à cela un programmateur qui s'amuse avec sa Roland, et le pattern du haut (vous savez, ce pattern qui fait du bruit lorsque vous passez la main au dessus, kikoo loool), dans un but inconnu. Un joli emballage pourtant, ravagé par le manque de concision. On passe sur le premier remix, qui lui aussi s'est payé une Roland récemment, et qui a le mérite d'être court. Dark Sky lui donne un nouveau souffle au morceau en emballant un peu le tempo et en lui donnant des allures de teuf jungle, rendant les harmonies vocales complétement en trop, et finalement insupportables au bout de six minutes. Le morceau a pourtant un corps dancefloor un peu tuning qui pourrait largement plaire aux fans de Makina et autre gaietés espagnoles (et oui, on se cultive comme on peut à l'étranger).
Deuxième long remix pour Midland's inflight, qui donne une saveure particulière au morceau. On oscille entre une house minimale et une electronica onirique, quelque part entre les différents travaux de four tet, comme si pause avait copulé avec le dernier disque (recommandé d'ailleurs). On se prend au jeu et ce morceau labyrinthique relève à lui tout seul le niveau du maxi, et donne une vie à ce morceau. (Ninja Tune).
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