Initialement une sorte de projet live, la bête ne se décrit pas. Protéiforme selon les prestations, on peut y retrouver jusqu'à une quinzaine de percussionistes, quatre batteurs, deux bassistes. Le décor est planté, le rodéo est lancé sans aucune concession, durant une quarantaine de minute, longueur de l'unique piste, de l'unique mélodie, de l'unique chevauchée épique à la lourdeur implacable. Ladybird où la lourdeur des Melvins rencontre le chamanisme itératif de Sleep tout en expediant le tout à une vitesse insoupconée. Qu'est ce que ça pilonne, sorte de chaman moderne et urbain qui aurait trop longtemps pourri sa science dans un cauchemar urbain. Aucun répit permis, une fois monté sur le cheval le rodéo s'emballe de plus en plus, jusqu'à arriver à une transe salvatrice, où le corps ne commande plus aux sens et ou aucune considération musicale ne prend le dessus.
[Macho)))]
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1 commentaire:
que c'est chiant ce groupe, sans déconner ...
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