Un 7'' chez Subpop, le groupe se trimballe un peu autour de la dynastie alternative culte, tout en testant les sons, les productions autour de leur trip bien à eux. Le gebel barkal est selon les mythes Egyptiens la montagne pure où résidait le dieu Amon. Rien n'a donc changé, cette fascination stone pour le côté apaisé et mystique de la musique est toujours bien présent. Pourtant, le côté sacré va être bien tronqué au cours de cet ep au format mal adapté (ouais, un peu plus de 8 minutes pour deux morceaux, c'est comme écouter des extraits de Philip Glass sur Deezer. Alors forcément, la sauce ne prend pas, on a pas le temps de rentrer dedans, la transe est tronquée. L'interêt est tout ailleurs. Nouveau batteur, Emile Amos a besoin d'un temps d'adaptation et cet EP est en quelque sorte charnière pour OM, qui lache sa nouvelle esthetique. Le son est complétement changé, beaucoup plus proteiforme, saccadé, epileptique. Toujours la même chose certes, mais au cours de ces deux morceaux quelques nouveautés font leurs apparitions, suffisantes pour renouveller l'entité. La rythmique se fait plus posée, mais à la fois plus folle, dans une sorte de version dub de OM, avec des changements rythmiques plus repérables. Alors forcément on est perdus au début, vu que OM avait pour habitude de nous perdre au travers des (non) changements lors de ses chansons. Parfaitement maitrisé, ce changement nous amène dans des nouvelles contrées, avec en plus l'apparition d'un clavier arabisant sur (version). Alors oui, toujours cette même boucle entêtante, mais qui donne trés faim pour la suite. Un avant goût...prometteur.
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1 commentaire:
je crois que ce qui m'a le plus surpris c'est ce son de basse différent des précédents opus, très(trop) propre, parfois presque "synthétique".
Un bon avant goût frustrant:)
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