mardi 4 janvier 2011

Black Lung - The Soul Consumer

Doit on prendre au sérieux les choses que l'on peut lire sur Black Lung ci et là ? Son géniteur aurait gouté à la chair humaine en Ukraine et depuis ce jour son obsession aurait été de pouvoir y regouter, mais aussi de pouvoir s'en priver. Il se serait exilé à la frontière Andorrane, dans notre beau pays, et aurait donc profité de ce lieu propice au calme pour profiter des dons de chair fraiche (bien entendu dons rime avec libre arbitre). Les donateurs (dieu les bénisse?) auraient assisté aux sessions et auraient influencé la composition de ces morceaux. Un beau programme de vampirisme pour ce consommateur d'âme.
Vingt ans d'activisme au sein de la musique électronique et industrielle, vingt ans d'évolutions en tous genres et de renouvellement de sa propre architecture sonique pour un premier album chez Ad Noiseam.
Il est trompeur ce disque, pleins de contradictions. Black Lung boursoufle ses beats pour délivrer des morceaux de teuf presque anachroniques, technoides et rampants et les accole à de grandiloquents passages ambiant, voire industriels. Une energie rock dans les passages les plus enlevés, un peu à la Nine Inch Nails qui composerait encore des choses valables, avec ce côté imparable du tube, qui fricote avec la gravité des musiques plus exigentes (night spend dreaming, ou encore quantités de sons triturés au sein du disque). On ne croit pas si bien dire pour Nine Inch Nails, avec cette sensation que ce même tube d'Iggy pop a été samplé sur brazen cellar stomp, qui rappelle evidemment closer, dans une version presque Pan Sonic. Un gros bordel moderne, expérimental et pourtant diablement efficace. Ce qui regroupe tous ces morceaux, c'est l'aspect frontal de la musique de Black Lung qui vit et revit à travers ces sonorités mortes et inhumaines. Pas vraiment de répit dans la surenchère, et lorsque l'on pense tenir notre accalmie bienvenue, Black Lung nous renvoie des distortions en tous genres pour mieux enfoncer la lame dans notre chair. Un disque qui parle au corps, un disque charnel et venimeux, qui rappelle ce que l'on préfère dans la musique moderne, allant de Neu à Throbbing Gristle en passant par Prodigy, Nine Inch Nails et les sex pistols pour l'aspect haineux et décontracté. Black lung rend sa copie, et déclare la guerre. Rassurez vous, il assure être revenu à des habitudes plus...''végétariennes'' depuis. Favori. (Ad Noiseam)

3 commentaires:

Damien a dit…

En lisant les différentes chroniques écrites par les deux tauliers sur ce blog j'ai l'impression que vos sentiments pour NIN, sont relativement proches des sentiments que pourrait avoir un jeune ado pré-pubère et gay refoulé envers la gente masculine.
Il faudrait peut être donc avouer que vous vous masturbez, en secret sur la discographie complète du groupe en tagant ça comme du Coil pour que vos amis last.fm ne s'en aperçoivent pas.
A systématiquement citer NiN pour critiquer tout et n'importe quoi, vous perdez grandement en crédibilité et ne faites que montrez votre obsession pour Trent.
Vous ne trompez plus votre monde au contraire vous l'agacez (ou en tout cas moi).
Jetez vous à l'eau (ou dans The splip) vous verrez ça fait du bien.
Un homo même pas refoulé

Macho))) a dit…

Ah mais j'adore NIN hein.
Juste que j'entends du bon NIN sur ce black lung, du coup je cite.
Et du bon NIN ça déchire vraiment.
Et oui je suis obsédé par trent, surtout depuis qu'il a resorti pipi hate machine.

Damodafoca a dit…

Quoi? De quoi tu parles Damien??? Des obsessions, on en a moult, mais je pense pas qu'il y ait quelque chose de tel pour NIN. Enfin c'est peut-être toi qui traque Reznor, parce que des noms qui reviennent souvent dans nos chroniques (d'amateurs, je tiens à le rappeler: on a pas d'obligation) on en a masse, et Mr Maandig doit pas du tout être sur le podium.
Et à part sur scène, je sois pas sur qu'il y ai déjà eu mauvaise chronique sur ce sujet.
Enfin, on est désormais plus que "2 tauliers" ici, un peu de respect pour les autres!