Un des derniers disques d'Isis, qui s'offre son cadeau parfait: collègues de label, potes de tournée, et influence majeure des débuts, Melvins partage une galette noire avec le groupe qui se suicide. Problème, on ne gardera probablement rien de bien mémorable de ce disque. La face Melvins est juste inutile, du remplissage basé sur 2 versions "alternatives" de morceaux présent sur leur dernier album, dont l'une propose des petites bubulles sonores par dessus le rock'n'roll de base. Isis en revanche s'en sort presque avec les honneurs: sur deux morceaux le groupe se montre convaincant dans la concision imposé par le format. 1 de plus et c'était l'overdose, mais là on salue l'aspect ramassé. Leur prog moderne s'accouple à des vocaux presque pop qui donnent un certain charme à cette lettre d'adieu où Baresi leur mijote un son profond et remarquable. La pochette est à la limite de l'anecdotique, une forme caillouteuse recouverte d'algues tente de s'affirmer, mais il semblerait qu'ils aient oublié les lunettes 3D qui vont avec chez HydraHead.
1 commentaire:
"La face Melvins est juste inutile, du remplissage basé sur 2 versions "alternatives" "
... Malheureusement c'est quand même un peu trop souvent le cas avec les Melvins, capables du meilleur mais aussi du pire. On commence à être habitué à leur bidouillages qui n'amusent qu'eux, leurs remixs inutiles ou tout simplement les morceaux "foutage de gueule". Quand c'est un morceau disséminé par-ci par là, peu importe, mais sur un split "prestigieux" comme celui-ci, c'est un peu embêtant.
J'ai beau aimer les Melvins, dès fois je trouve que le foutage de gueule n'est pas loin (et pour le coup j'ai du mal à comprendre les chois de Turner, bref...).
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