
C'est dans tout ce fourbis que se situe Mayer Hawthorne, blanc bec fasciné par la black music, la trentaine et une gueule de premier de classe (un peu à la albini, le coté geek en moins). Mayer Hawthorne s'est abreuvé de ces musiques, a grandi avec, vivant à coté de Detroit, et lui même affirme que les meilleurs morceaux de musique viennent de chez lui. C'est fasciné par ces icônes qu'il s'essaie peu à peu à ses propres productions, citant Isaac Hayes (le type que portishead et tricky ont samplé sur leurs tubes respectifs pour ceux qui ne suivent pas) et autres voix. Il n'a que faire sur ce strange arrangement des aspects modernes de la soul, de leur recyclage radio, ou encore des productions qui tabassent/irritent. Mayer Hawthorne garde en tête ces productions feutrés, presque jazzy, sentant la fumée et le bar avec lesquelles il a grandi. Certains parlent même de J Dilla pour ses premières productions, quelques arrangements cuivrés en plus, toujours dans une optique classe et riche. La voix, c'est celle d'un blanc bec qui aurait révé d'être noir, et qui se contente quand même de ses montées aigues ou de ses moments plus graves. Un album court, efficace, pleins de tubes, rallongé artificiellement par quantité de remix et d'instrumentaux de green eyed love. Le meilleur est presque dans les bonus avec ce Love is all right dandy et majeur, mais ne suràsse pas one track mind sans aucune prétention. D'ailleurs le premier etonné à être signé, ça semble être lui même. (stones throw)
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