lundi 19 avril 2010
Disappears - Lux
Derrière cette pochette à la mord moi le NEU! se cache un objet nettement plus attrayant que le récent Beak>. Même plagiat (ou hommage, appelez ça comme vous voulez), pour une approche complètement différente. Disappears est une approche archaïque du rock n roll, celle des anées 80, celle des années psychédéliques aussi. Une approche où les guitares se noient dans des distortions, dans des reverbs et dans les delays. Jusque là, rien qui ne puisse froisser vos esgourdes. Rajoutez à cela une approche rythmique qui tabasse, répétitive à souhait, motorique, pulsative qui ne bouge presque pas d'un iota le long des morceaux courts. On mélange le tout avec une approche nettement mélodique, où les avalanches noisy jouent discrétement leur rôle de catalyseur d'énergie. On flaire alors l'hommage aux disques corrosifs de new wave/post punk, teintés de références kraut bien dans l'air du temps. D'ailleurs ce Lux se rangerait à côté du Primary Colors des Horrors, dans cette façon de toujours froler la cassure sans jamais l'atteindre, ou de jouer sur les itérations rythmiques pour réhausser leur lourdeur. Tout ça sans l'accent de paysan de friche industrielle anglaise, avec une déclasse plus américaine libératrice, héritière des Stooges. (Kranky Records)
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