lundi 26 avril 2010
MASSIVE ATTACK- Heligoland LP
Je ne vais pas vraiment refaire la chronique de ce nouvel album parce que mon camarade a dit à peu près tout ce qu'il y'avait à dire. Je pourrais le paraphraser en rajoutant juste que ce groupe anglais, qui à commencé avec un premier album remarquable, qui s'inscrivait dans la "techno" alors émergente en Europe en imposant des influences plus larges comme le reggae et le hip hop, perdant un membre à la fin des années 90 et ayant réussi en guise de 3ème album à fusionner le rock et l'électronique comme personne revenant avec un 5ème album en 20 ans de carrière me rappel un autre groupe anglais, de l'Essex. Version "slow". Heligoland est un album qui apparait un peu terne, de par sa véritable perte de vitesse en fin de course, relevé tout juste par Atlas Air qui n'est pas aussi massif que sur scène, tout comme flat of the blade n'a pas du tout le même impact que lors des récents concerts. 7 ans pour un album à qui il manque cruellement un petit quelque chose qui en aurait fait un grand disque, les points forts de l'album étant déja majoritairement présent sur l'EP digital. Alors quid de ce vinyle qui coute un rein et qui s'est fait attendre pendant 2 mois par les défortunés acheteurs? L'album en CD y est inclus, et découpé sur 2 galettes de cire, accompagné d'un livret comportant une sélection importante de visuels de Mr Del Naja. La pochette qui manquait d'impact autour des 12cm de plastique prend ici de l'ampleur et l'orange nique-les-yeux est réhaussé par de jolies paillettes. L'objet est magnifique. Mais surtout, cette édition est l'occasion de mettre la main sur l'ep 4 titres accompagnant l'album: 2 remix et une relecture, le tout étant parfaitement bien à sa place. Electronique et dub, Massive Attack sait encore choisir les déclinaisons de ses productions. Mais surtout, la présence de l'incroyable United Snakes sur l'objet fait largement l'intérêt de la chose. United Snakes est probablement le morceau le plus surprenant que Massive Attack ait composé. Présent sur des versions téléchargeables de son single de 2006, cette longue missive (9 minutes) propose un groupe presque méconnaissable: Le tempo y est soutenu, les claviers sont épais et font écho à leur collègue de l'Essex, justement-avec qui Del Naja collabora pour la BO d'un porno, et pour un morceau plus "classique" dormant encore dans les disques dur des concernés. Puis le morceau se transforme dans sa progression et se pare des bijoux du collectif: les sonorités s'humanisent, le terrain ressemble à celui de Butterfly caught ou d'inertia creeps. On se dit que malgré les déclarations du groupe, cette pépite aurait mérité d'être sur l'album, représentant l'élément manquant de l'album. Du coup, cette édition onéreuse vaut l'investissement-c'en est presque triste.
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1 commentaire:
T'as payé ça 40 euros? HAN!
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