mercredi 19 novembre 2008
Blood Axis - The Gospel of inhumanity
Fascination européene, fascination des lumières, de la philosophie, de la fée verte. Blood axis est un peu tout ça dans sa formule industrielle. Les sampleurs fous qui transforment un hymne symphonique en chanson martiale. Et à coup de Bach, de Prokofiev, les gaziers sont trés convainquants, tissent une ambiance des plus lyriques, peu propice au sourire d'ailleurs. Peu de vocaux en sont réellement, mais certains textes sont déclamés (Nietzsche par exemple), ou des bandes sonores. Il est facile de les rapprocher des Joyaux de la princesse (ils n'ont pas partagé un split pour rien) mais ce côté trés historique, trés témoignage, ambiancé, sorte de voyage dans le temps aux allures décadentes fait d'eux des frères. Là où Blood axis fait fort, c'est dans l'accessibilité de sa mixture, que certains conchieront d'ailleurs, mais devant l'évidence tubesque de certains moments (je pense à Reign I forever et son sample des montaigus et des capulets de Prokofiev) on ne peut que s'incliner. Aprés, en indus martial symphonique, ce disque reste une référence et le côté plage ambiant ou montée dans la finesse (absinthe, le final de The Voyage) rajoute à la réussite d'un disque immergeant, une bande du passé.
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