jeudi 20 novembre 2008

KEVIN DRUMM-Imperial distortion


Si tu suis, ce que je comprendrais que tu ne fasses pas, tu as déjà lu Kevin Drumm dans ces pages. je te laisse chercher? Non, sinon ça va saborder le rapprochement que j'aurais besoin de faire d'ici quelques mots. Drumm a habillé une partie du concert de Tortoise pour la chicago night de la rentrée à la villette. Le bonhomme, sorte de Will Oldham (lui aussi collaborateur de Tortoise, le voilà le rapprochement) de l'experimentale (je parle du physique là) en chemise de bucheron est aussi l'artisan derrière quelques disques sorti chez mego, entre autre. A première vue, on pourrait croire que l'album va donner dans la noise punitive: les influences black et death semblent être revendiqués, et le nom de l'album ne laisse rien présager de doux. Pourtant, Drumm éxecute un ensemble épais de mélodieux drones, à la musicalité assez remarquable. On est assez éloigné des couches de bruits qu'il utilise pour accompagner ses potes jazzeux-rockers. Mais n'ayez pas la mauvaise idée de monter le son 2 minutes avant la fin, si vous êtes cardiaques. Deux disques suffisament bien pensés pour ne pas prendre le temps de paraitre long, là est tout le mérite de Drumm sur ce donc double album largement recommandable à tous les amateurs d'ambient planante qui sommeil en vous. Ou pas.

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