Derrière cette pochette aux ton bonbons version mazout/bretagne 99, ou sex shop, au choix, Merzbow s'associe à un collègue New Yorkais dans la quête du bruit. Un axe Japon-US qui laisse bien voir que la prochaine guerre mondiale sera digitale et d'un genre nouveau. Dans une débauche de synthés, d'effets, de machines que le duo trifouille à coeur joie se dessine un des disques les plus agressifs des récents travaux d'Akita. La plage qui constitue l'album est extrêmement forte, béliqueuse et n'offre que peu de répis. Purement saturé dans un premier temps, haché par une infra basse de saturation, le morceau se fait plus léger dans la seconde moitié pour laisser place à plus de sons éléctroniques en tout genre, comme un freestyle de machines. On frole le n'importe quoi d'un point de vue de la réalisation. Pas le meilleur merzbow, pas sa meilleur collaboration non plus, il est "un disque de plus" dans la foisonnante discographie du Japonais.
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