mercredi 19 novembre 2008
Foetus - Deaf
This recording is a collection of unintended indiscretions before microphone and camera. Un fou. Un vrai. Le genre de type qui incarne à lui tout seul toutes les icônes rock n'ayant jamais existé. Elvis qui aurait dejeuné avec Alan vega et qui n'aurait que captain Beefheart à la bouche. Un taré en somme. Et son premier album en est la preuve. Tu le classes industriel si tu veux, mais c'est bien plus (ou bien moins que ça). C'est un peu tout et n'importe quoi d'ailleurs. Comment mélanger un piano cabaret saloon à une grosse rythmique industrielle aprés un passage disco. Tu rajoutes une contrebasse derrière une grosse nappe noise et tu obtiens ton split Miles Davis/Merzbow. En gros rien de tout cela n'était prévisible. Foetus arrive le temps d'un album à te faire croire que ni les stones, ni les beatles, ni Suicide, ni throbbing gristle n'ont jamais rien composé. Tu rajoutes sur des compositions d'une richesse incroyable (jamais une mélodie n'est tenue trop longtemps) la voix hallucinée du plus grand barge de tous les temps (même beefhart est un enfant de choeur à côté de lui) et tu obtiens le disque le plus rock n roll jamais composé, un truc endiablé qui te fait bouger sans te faire bouger, que tu trouves d'une laideur magnifiée et qui t'écorchera l'oreille avant de te mettre du baume au coeur. Cet objet est le diable en personne. Il parait que le rock est la musique du malin, nous avons notre Satan.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Ça fait plaisir de lire quelque chose sur cet album, on pourrait croire que Foetus ça commence en 84... Mais non, ce Deaf est en effet une putain de tuerie, du funk industriel couplé à de la disco-noise !!
Enregistrer un commentaire