Sunn O))) - Domkirke

Aprés Black 1, il y a Oracle, un truc un peu indigeste et qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, en sorte de regression stylistique, et beaucoup moins touchant car moins physique que ne pouvaient l'être 00 Void ou les Grimmrobes. Presque aussi anecdotique que White 2 en gros. Et là, support LP uniquement, live dans une cathédrale norvégienne, avec en Atilla en maître de céremonie. Moins lourd, moins pesant que le Sunn habituel, plus ambiancé sans être ambiant. Un réel recueillement, avec un orgue qui menace tout le long. Les drones se font lent, mais pas longs. A aucun moment le tout devient "trop" et l'ambiance sonore est réellement physique, dans le bon sens du terme. Messe initiatique, dans la veine de My wall, en encore plus religieux peut être, qui se transforme au cours des pistes en des drones toujours plus lyriques, envolés et libérées. Sunn se fait plus instropectif, moins agressif, moins opressant et plus vivant. Black 1 était la fin d'un cycle, l'opression ultime, il sentait le renfermé, il rampait. Domkirke s'envole.