Mick harris signait ici l'énième retour de scorn , après avoir noyé provisoirement son bébé, probablement dans les étangs de basses qu’il rempli à longueur de disques et de collaborations. List of takers donc , nouvel fausse livraison du maitre s'offrait à nous via un petit label polonais qui retranscrit un live. Tout commence par un piano qui semble mal accordé , et sans le savoir, l'auditeur va en chier. Les sons deviennent tout à coup répétitifs , complètement opressants, et là, une première batterie se fait entendre, puissante et annonciatrice de la suite . Ici, tout de suite, une autre rythmique se fait entendre. Les quelques premières mesures résument à merveille ce disque. Les ambiances sont bien moins aquatiques qu’avant, mais beaucoup plus spatiale . Les sons sont multiples, oscillent, affluent de partout, tissent un épais tissu sonore, écrasant, lourd, où plus rien n’a d’autorité si ce n’est le rythme. La grosse caisse, surchargée en basse fend litéralement le son, aparait comme un traumatisme sonique qui perturbe la croute sonore sans jamais l’écraser . Elle se contente de la perturber, mais le chaos est toujours maitrisé. Le piano conitnu de résonner, de se répéter dans ses denière notes, le son ne s’arrête jamais. L’ambiance est moîte, sale, indescriptible. Rarement musique électronique aura dégagé autant de haine et de violence sans jouer dans la surrenchère de bruit. Tout est en apparence posé, mais sous le calme rêgne un animal que personne ne soutiendrait du regard. Sur plus d’une heure, Harris développe une ambiance plombée en greffant ici et là les rythmiques qui jallonnent ses dernières productions ( plan b , greetings from brimingham). Le son est surchargé en basse, affligeant de puissance, abrutissant, Harris ne relache rien, tout monte jusqu'à la fin où, comme sur scène, tout a disparu, le temps et l’espace se sont dissipés à cause des ces nappes synthétiques analogiques, grasses et violentes .
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