Altar of flies, c'est Mattias Gustafsson qui travaille tout seul. Permanent Cavity, c'est le résultat de bandes enregistrées sur cassettes entre 2007 et 2008. Permanent Cavity c'est aussi un des plus bels artworks qui m'ait été donné de fréquenter depuis belle lurette. La couverture du digipack d'abord, réalisée par Daniel Fagerström (The Skull Defekts) est un des habillages les plus convainquants qui aurait pu être donné à ce disque. Quelque chose de fondamentalement cubiste et déconstruit, animalier et à la fois humain, tout en sobriété aléatoire. Un résultat convainquant donc, pour un disque reprenant le rond noir sur fond blanc d'Oversteps (on ne saura jamais qui l'aura fait avant, mais à la rigueur, ce concept artistique n'a rien de détonnant en soi).
Un nom de projet fantastique, un artwork plus que juste, Mattias Gustafsson, on pourrait s'arréter la, vous vendre le truc en vous disant que Permanent Cavity est hautement recommandable, voire plus si affinités. C'est sans compter sur la brutale mandale qui fait office d'écoute, une musique cauchemardesque, pas loin du You Will never survive this nightmare de Megaptera, se rapprochant des ambiances power electronics version suédoises, avec une predilection pour les alternances dark ambiant et les assauts analogiques en boucle. Les boucles sont triturées, grésillantes et ne lachent rien de leur agressivité jusqu'à extinction des machines. Une musique ronflante, sinueuse, inhumaine, pleine de cliquetis saupoudrés qui trouve son rythme de croisière au milieu des morceaux en transformant les parcimonieux sons en violentes nappes criées, produites au hachoir. ALtar of flies se rapprocherait presque des travaux industriels originels, avec une predilection pour les ambiances apocalyptiques de Boyd rice, parsemées d'explosions rituelles. Surprenant, ce vandale. Favori. (ideal Recordings)
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