
"Traversant la vie sans but
Les yeux tournés vers les étoiles
à la recherche d'une réponse qui n'existe pas,
Impassible témoins de notre propre existence
Des rêves de routes désertées, d'arbres sans vie
de rivières emprisonnées dans la glace,
Mémoires d'un amour depuis longtemps disparu
Le temps lentement s'écoule
Détruisant irremédiablement tout ce que l'on connait."
En gros le tout s'annoncait délectable, des types qui ont collaboré avec Booba and co, qui font du post rock et qui griffonent des poèmes bons à terminer sur le skyblog de couette couette. Pourtant il faut avouer que c'est plutot carrément pas mal foutu. Alors ça tombe facilement dans l'écueil des musiques instrumentales un peu trop tire larmes, débordant de pathos (et en laissant trainer un peu partout, quitte à devenir envahissant), mais certains plans sont pas trop racoleurs, notamment au niveau rythmique. Les morceaux sont sufisamment courts pour pas sombrer dans l'ennui profond à la Explosions in the Sky (ce à quoi les arpèges me font inévitablement penser). Là où As the stars fall réussit, ce n'est ni dans la poésie (sic), ni dans les pianos entrelacés plagiant clairement les pires BO de Glass (The hours), ni dans les arpèges de guitare résolument chiants, mais dans une vision assez filmesque de sa musique, assez panoramique. Alors il y a de quoi rigoler, beaucoup de choses en trop, d'effets de cordes foutrement hilarants, mais certaines percus, certains touches electronica assez enfantines restent pas mal senties. Au dela de leur musique, on voit sur leur blog que la photo leur réussit bien mieux. Ils savent comment se recycler. Un bon conseil, évitez le recueil de poésies! (both sides)
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