samedi 1 novembre 2008
Coil - Music to play in the dark I & II
Moon Music. Symphonie d'une angoisse mélancolique nocturne. Rêverie romantique glaçante. Coil livre sûrement ses pièces les plus fascinantes. Un article pour deux disques intemporels, proches de la perfection et pourtant comportant de grandes différence. Là où le premier se centre sur des aspects parfois psychédéliques, flottants, volatiles, émotions noires d'un semi sommeil, d'un coma éveillé; le second livre le côté plus intimiste de ces délires nocturnes. Rassurant, reposant mais à la fois angoissant comme une nuit de fièvre, pleins d'images contradictoires et invraissemblables, Coil se glisse au travers des genres tel un cauchemar non bienvenu dans une nuit apaisante. Pièces au piano (un ether à glacer le sang), électronique, parties plus ambiantes, psychédélisme urgent (Red Birds will Fly Out of the East and Destroy Paris in a Night), le tout s'insinue langoureusement dans une orgie de sens tous plus abstraits les uns que les autres. Jamais autant à l'aise avec son propos (et pourtant Coil l'a toujours plus ou moins été, il n'y à qu'à regarder sa discographie plus que fascinante), le groupe tisse des ambiances insomniaques mais pourtant apaisantes. Certaines pièces atteignent une perfection peut être jamais égalée (je pense au The dreamer is still asleep du premier volume). Monde à part, entité en soi, ces disques sont indispensables.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
Sincèrement? Cet album est une belle merde en boîte...
Et quand je vois cette critique et celle faite sur Focus, je me dis que t'as des goûts de chiottes désolé^^
Ça fait plaisir d'avoir des commentaires! Je commençais à croire que j'étais le seul à trainer sur ce blog de merde!
ENFIN un commentaire à la con. Il était temps!
L'album qui m'a initié à Coil, enfin, initié... Le premier morceau m'a longtemps troublé, et je n'ai jamais réussi à faire le tour de l'album. Chaque morceau est en effet absolument parfait, que ce soit le revival musique électronique Berlin school ou le jazz-ambient enivrant...
Enregistrer un commentaire