Après avoir tourné de manière bien trop ridicule pour trouver une place pour dévoiler ici le temps qu'il m'a fallu pour me garer rue des martyrs, et après un passage rapide chez Ronald, c'est à la bourre que je rentre enfin dans la loco, pour voir la grosse soirée (la première de l'année, fait un voeux) de janvier, qui affiche fièrement les groupes qu'on voit régulièrement dans noise mag sur scène.
lundi 31 janvier 2011
MARVIN, ZËRO, EZEKIEL& HINT, SCORN- La machine du moulin rouge
Après avoir tourné de manière bien trop ridicule pour trouver une place pour dévoiler ici le temps qu'il m'a fallu pour me garer rue des martyrs, et après un passage rapide chez Ronald, c'est à la bourre que je rentre enfin dans la loco, pour voir la grosse soirée (la première de l'année, fait un voeux) de janvier, qui affiche fièrement les groupes qu'on voit régulièrement dans noise mag sur scène.
Audioactivism #2
Fowatile - Fowatile EP
mardi 25 janvier 2011
SENSATIONAL MEETS KOYXEN- S/T
Skam n'en est pas à son coup d'essai en hip hop, on se souviendra de Shadow Huntaz, formation trop peu connu, mais de manière plus large aussi les emblèmes du label comme Gescom ou Boards Of Canada, pour lesquelles le hip hop fut (et reste probablement) une part importante de la construction sonore caratérisant leurs sorties -on en profite pour croiser les doigts quant à un nouvel album de BoC, mais ceci est une autre histoire. Second volet d'une rencontre entamé sur Wordsound (Sensational meets Kouhei) 4 ans plus tôt, ce second opus vient conclure une année riche en sortie pour le Japonais avec les 3 disques sorties sur Important plus tôt ( et nous faisant prendre conscience que Mr Matsunaga est désormais présent sur les plus prestigieux label de musiques exientes: Raster Noton, Important, Skam, WordSound, Mille Plateaux...). Ce deuxième volet de la rencontre sur disque entre Sensational et Kouhei parait s'inscrire dans la logique des plus récents travaux de Colin Julius Bobb, soit un hip hop plus funky, plus élastique, moins glauque et lourd que par le passé. On pense notamment à Acid & Bass. Sur le 5ème morceau, le semblant de refrain fait même penser au Funkee Homosapien, on est loin de la conception du minimalisme malade et baveux du Freak Styler sur ses premiers jets. On est quand même jamais chez Outkast pour autant: ici la voix part dans tous les sens, joue des effets comme l'écho et la stéréo, murmure dans l'oreille de l'auditeur avec ses cordes vocales totalement arrachées par le crack, caractéristique première et immuable de Bobb. Et ce n'est pas Mastunaga qui va offrir un écrin défendable sur MTV avec cette collaboration. Plus concret que certains de ses récents travaux partagés avec Vainio et Booth, ou même de son album solo qui pouvait parfois s'éloigner dans des digressions bruitistes pures, Koyxen signe une partition lourde et agressive. Mais avec toute la saleté déployé avec amour du bruit bien fait, le constat demeure inchangé: ce second opus à ce petit "je ne sais quoi" qui le rend (très) sensiblement moins hermétique que son prédécesseur. "GH" a des allures de battle attrapé en pleine rue et repasser dans un sampler branché à un cable poussiéreux. "SenKyx_st denis paris" semble avoir été enregistré dans la capitale française, probablement dans une piaule d'hôtel pendant la dernière tournée commune, et pendant que Sensational éructe 2-3 trucs, Kouhei esquisse rapidement un beat avec couinement digitaux en bonus. L'avant dernier morceau, qui voit Black Chameleon et D s'inviter sur le morceau, s'enfonce dans un périple électronique fait d'une saturation parasite éreintante alors que le beat ou la ligne de basse ne cesse de battre inlassablement sur le même motif. On reste ici dans la musique qui ne plait qu'à peu. Le morceau final a des allures de cavalcade de séquenceur, comme un segment de Quaristice échappé de sa session d'origine et remodeler par un vieux lascar armé d'un micro. On aurait aimé un peu plus, mais la durée se veut aussi austère que la production et la pochette- et on appréciera le retour du sticker en braille.
lundi 24 janvier 2011
Les chemins de la liberté de Peter Weir
dimanche 23 janvier 2011
The Green Hornet de Michel Gondry
jeudi 20 janvier 2011
Kito Sounds #3 (CKK012)
Côté Words, beaucoup de belles surprises. La première c'est ce morceau purement hip hop avec une instru céleste que se farcit Dog Bless you, et un flow inspiré d'un poto du quebec (pour l'anecdote, un collègue d'un ancien Dead for a minute, avec qui l'un des kito buvait des bières en regardant le hockey, avant d'apprendre que le monsieur rappait quand il ne regardait pas ce sport national). La deuxième c'est Salima, l'une des trois Kito qui prend son envol et son assurance et se retrouve en featurings sur pas mal de morceaux. C'est tout d'abord la voix de Beat for Sale, le trio made in Kito qui va bientôt sortir son premier EP. Les prestations live de Beat for sale ayant apparemment été une grande réussite, dans leur kraut électro post suicide motorique ultra efficace et qui sent le tube à plein nez sur tout ce que j'ai entendu, la demoiselle assume de plus en plus sa voix et son flow, avec raison. Beat for Sale livre un on the road entrainant et basique (bouffe bouffe bouffe mon beat, ya que ca qui t'excite). Elle chante aussi en présence de No drum no moog, ce backing band pour la tournée de Twin pricks qui livre une musique bien plus robotique que ce à quoi on pouvait s'attendre (va savoir pourquoi). Et dernière surprise, on la retrouve aussi sur ce tout nouveau morceau de Kaliayev, nouvelle perle d'une rare douceur, morceau à tiroirs d'une rare efficacité qui conjugue phrasés hip hop et arpèges cristallins, sur des changements rythmiques et des mélodies sucrées à tomber. Words c'est aussi un nouveau morceau de Twin pricks, que l'on connaissait déjà par vidéos interposés, à strasbourg dans le tramway comme ailleurs j'imagine, ou alors sur scène pour ceux qui les ont vu, mais encore dans votre jardin. Un joli morceau qui laisse la part belle à la voix de Dr Geo, sur une boite à rythmes rappelant a better view, et encore une fois ce sens du tube qui cloue le bec. Des morceaux que l'on chante au bout de la première écoute, il y en a peu. Dr Geo, on le retrouve aussi en solo, et lui aussi va aussi sortir un EP dans l'année. Toujours dans cette recherche des effets, des superpositions de couches, il nous livre un morceau encore une fois à la Thom Yorke version lonesome cowboy. Côté retrouvailles, c'est aussi le retour d'Alone with king kong avec un nouveau morceau, toujours aussi évident, comme s'il chantait dans ton salon. Un spleen et une mélancolie enfantine, et des accords immédiats. Sug(r)cane et diaporama sont aussi là, l'un dans la suite de son ep l'autre dans la continuation de son electronica romancée et raffinée chantée en français (j'ai plus de mal avec ce projet). Côté nouveautés, on nous introduit les skans, les jeunes strokes messins pour faire putassier mais pourtant tellement vrai. Bienvenue aussi à Ori, et son spleen à la New order première période, entre Ceremony et truth, d'une rare justesse. Bienvenue aussi à hAll, les squatteurs d'un bar messin (copyright DBY), dans un morceau non identifié, qui commence lentement en égrainant quelques arpèges pour susurrer insidieusement un malaise palpable dans une musique distordue au mélodisme outrageux. Incompréhensible et rempli de mal être, un malaise mélodique raffiné comme on pouvait retrouver sur le split de l'Austrasian Goat avec l'Acephale. Ce morceau va me hanter pendant un bon bout de temps. Niandra Lades est égal à lui même, dans une envolée lyrique habituelle du groupe qui rappelle le dernier album du chapelier fou avec une voix à la Billy Corgan, sans savoir pourquoi j'associe les deux. Pour clore la première face, RV Mell nous invite au recueillement dans une sorte de rock filmesque bourré de samples cinématographiques, et n'évite pas le rapprochement avec Microfilm, et c'est tant mieux pour eux.
L'opulence sera de rigueur aussi sur le deuxième disque, sounds, qui lui fait la part belle aux musiques électroniques de tous bords. Les chouchous de Komparce (Dog Bless you+ Mr Bios) entament la compil sur le parc, et pousse les possibilités du duo vers un nouvel horizon rempli de claviers, en livrant une douce version electronica cosmique où les mélodies se superposent sans jamais s'entrechoquer. Raffiné, tout comme le nouveau morceau de Dog Bless you beaucoup plus feutré, articulé encore autour des claviers grésillant, et d'un beat hommage à toute une frange de la scène hip hop. Quant à cette note de guitare obsédante, je jurerais savoir d'où provient le sample. On mange des briques rouges, et lui aussi nous vend du beat, comme quoi le serpent se mord la queue dans ce morceau endiablé. Je prends les paris sur la qualité du disque à venir, et je réserve mon exemplaire, sachant que le gros chien a une marge de progression ahurissante à chaque nouvelle production. God Bless you, dog. Le troisième projet des deux larrons, c'est Mr Bios donc, qui pose sa carte de visite de responsable de l'aspect lunaire de la musique de Komparce dans une sorte de version de Thriller (je vous jure, le beat) sous LSD. Sonorités sous prozac qui s'entrechoquent et s'envolent comme si Jonas Reinhardt avait le sens du rythme. Sounds c'est aussi cette mélodie bienvenue de Maxime Robin, la partie québécoise du crew qui lamine nos oreilles avec du coton dans une version épique de la musique électronique. Chez les québécois connus, on retrouve E1000 avec un morceau d'une rare intelligence, bourré de différentes parties et qui allie rythmiques déjantés à une ambiance flottante avec une rare maitrise. Du coup, on a du mal à comprendre pourquoi il s'affuble de cette grotesque étiquette dubstep sachant que sa musique n'a rien de putassier et au contraire côtoie les sphères ambiant. J'accroche moins au morceau de Brach, qui fait dans l'electro jazzy avec une ligne de basse un peu encombrante et Artaban pêche un peu sur une production surchargée qui ne rend pas grâce a son parti pris enlevé et sa richesse sonore. Mauvaise surprise en milieu de parcours sur ce délire de Monsieur Beater, prénom kurston qui nous renvoie en pleine gueule les cauchemars dancefloor du samedi soir. Niveau découvertes, on s'attardera sur deux Ovni. Tout d'abord ce morceau drone de Main de givre d'une rare beauté glaciale, rappelant les sorties Touch par la grâce atteinte par les cordes et cette boucle obsédante et minimaliste. Deuxième grande surprise, sur 14:13, possiblement le projet de l'austrasian Goat elle même qui livre une pièce chaotique et pourtant superbement orchestrée où se côtoient quantités de plans différents, entre ambiant contemplative et claviers distordus qui font copuler les doors avec sister ray. Un grand morceau de bravoure, qui en devient obsédant. Une agréable surprise en fin de disque, avec ce morceau de fracture commençant doucement pour se terminer dans une orgie shoegaze magnifiée au son épique. Mention spéciale au morceau de Fleo (c'est encore Dr Geo, j'en suis presque certain) qui triture sa guitare dans un morceau rappelant autant le Neil Young de dead man avec un reverb d'église et une mélodie de comptine pour enfant. Sûr que Ben Chasny est jaloux. On oublie pas Millimetrik, Sample book et son amourette lancinante, Dr Hood qui fait office du fou du roi dans un morceau déjanté et Jeff qui triture ses claviers sur un morceau qui a quelque chose de naïvement terrifiant.
Il y en a pour tout le monde et cette troisième édition marque d'un sceau une grande période créative pour l'une des structures les plus agréables et les plus créatives de l'hexagone. Merci. (Chez Kito Kat).
mercredi 19 janvier 2011
King Cannibal - The Way of the Ninja
samedi 15 janvier 2011
Horse Gives birth to fly - Tried Trails
Plutôt que de vous faire un remake de la Métamorphose de Kafka, ou encore du festin nu de Burroughs, essais qui pourraient décrire l'expérience totale qu'est la musique d'Horse gives birth to fly, on notera ici l'aspect insectoide et rampant de ce tried trails. On avait déjà parlé du combo Montpelliérain dans sa précédente livraison qui lorgnait plus vers une dark ambiant (chronique ici : http://beyondthenoize.blogspot.com/2010/10/horse-gives-birth-to-fly-ouroboros.html). Ici, tried trails est une toute autre sorte de voyage. La version rock du rituel d'HGBTF. Tried trails est du coup beaucoup plus frontal, beaucoup plus noise et surtout beaucoup plus rampant. Il grésille et grimpe et gré des volumes de guitares. Les rythmiques sont massives et s'engorgent dans des roulements de boucles tournoyantes. Tried Trails sont des rasoirs qui tournent et s'envolent, ce sont les lames de l'ensorceleur qu'il lance au dessus de sa tête tout en nous envoûtant. Si le parti pris est complétement différent et montre un autre visage de la musique d'HGBTF, l'objectif reste le même : la transe. Gros point positif que le parti pris sonore écrasant, où les larsens prennent part à la fête pour enrober le corps et le lacérer et où les cordes semblent claquer aussi fort que les coups de semonce que sont les coups sur les peaux. On pourrait être salauds, et vous vendre la chose à coups de gros noms, mais leur musique se passe de comparaison idiotes sur ce tried trails. HGBTF est avant tout le son des tôles froissées qui se rencontrent et qui copulent. Un rituel noise bien à eux, avec une énergie live décuplée. Deux visages pour une même musique prouve que HGBTF a encore beaucoup de choses à explorer, et ses aspirations peuvent partir dans plusieurs directions. On a même droit à quelques vocaux qui accentuent ce côté industriel, incantations grinçantes. On ne va pas se priver aussi d'un artwork (toujours confectionné par Miccam) vraiment magnifique, d'un gris rouillé correspondant bien au son post industriel du combo. Le seul regret finalement, c'est que les morceaux soient si courts. Les différentes explorations gagneraient à être développées sans fin. Touchante expérience totale. (Myspace)
vendredi 14 janvier 2011
Harry Brown de Daniel Barber
mardi 11 janvier 2011
Somewhere de Sofia Coppola
lundi 10 janvier 2011
TORTOISE- Why waste time?
Tortoise continue sa mue, celle qui a commencé dès que le gang de Chicago a un jour graver un morceau sur un sillon, et qui n'a cessé depuis d'être. Why Waste Time a tout de l'ep pirate, parce que sorti uniquement sur un label japonais, parce qu'aucun disquaire digne de ce nom ne peut l'avoir dans son bac à disques, et puis parce qu'il se revend déjà à prix d'or sur le net. Le nec plus ultra de la part d'un groupe qui se revendique de Can, de Dilla, de Sly & Robbie,de Earth (j'en sais rien en fait), des minutemen, qui se fait remixer par Autechre depuis 20 ans, se situe tout de même dans cette pochette qu'on dirait repris d'une cassette de black des années 80, ou d'un dessin non retenu de Savage Pencil: écriture gothique et hémoglobine dégoulinante. Depuis la rétrospective passionnante que le groupe a sorti en 2006, Tortoise semble s'orienter de plus en plus vers une musique où la recherche de la place du clavier au milieu de l'orchestre rock ne cesse de se développer, un peu comme le fait Reznor depuis With Teeth (oooouuuuupssssss!!!!!). Le morceau d'ouverture commence sur un beat qui s'emballe, à la production saturé et aux infrabasses cannibales. Le rythme rappelle que les 5 ont, fut un temps, sorti un disque chez Warp, les nappes congelées emportant avec elles la BaR d'un dub d'une autre époque. La suite a tout de la digression de Kevin Drumm lorsque celui partagea l'affiche avec Tortoise en 2008 pour le festival de Jazz à la Villette, comme un enregistrement échappée de la soirée, tout en s'écroulant sur Gigantes, prodigieux morceau de l'album précédent, remixé par Mark Ernestus devenant ici plus obsédant encore. La musique instrumentale (NIN devrait en prendre de la graine- re-Ooouupsssssssssssss!) de Tortoise vient se terminer sur un medley de séquences plus ramassées, entre le jazz rock et l'électronique décomplexé typique des 5, toujours propulsé par cette improbable science du son et de l'acoustique que McEntire, batteur et producteur du groupe (et non seul membre tyrannique comme Trent- Ooooupsss -ter), continue perpétuellement d'affiner. Sans réellement savoir d'où sortent ces titres (promo, disponibilité....) on se délecte de ces 4 morceaux ( et 3 vidéos, 2 lives et un clip) tout en se rappellant que Mr Maandig devrait s'en inspirer (Oooouupsssssss) !
Yann Tiersen - Dust Lane
dimanche 9 janvier 2011
Stateless - Ariel EP
Deuxième long remix pour Midland's inflight, qui donne une saveure particulière au morceau. On oscille entre une house minimale et une electronica onirique, quelque part entre les différents travaux de four tet, comme si pause avait copulé avec le dernier disque (recommandé d'ailleurs). On se prend au jeu et ce morceau labyrinthique relève à lui tout seul le niveau du maxi, et donne une vie à ce morceau. (Ninja Tune).
samedi 8 janvier 2011
Bang on! - Hands High
vendredi 7 janvier 2011
Zeitkratzer - Alvin Lucier
jeudi 6 janvier 2011
The Third Eye Foundation - The Dark
mercredi 5 janvier 2011
Sug(r)cane - Under the sea (CKK011)
Alamaailman Vasarat – Huuro Kolkko
mardi 4 janvier 2011
Black Lung - The Soul Consumer
Vingt ans d'activisme au sein de la musique électronique et industrielle, vingt ans d'évolutions en tous genres et de renouvellement de sa propre architecture sonique pour un premier album chez Ad Noiseam.
Il est trompeur ce disque, pleins de contradictions. Black Lung boursoufle ses beats pour délivrer des morceaux de teuf presque anachroniques, technoides et rampants et les accole à de grandiloquents passages ambiant, voire industriels. Une energie rock dans les passages les plus enlevés, un peu à la Nine Inch Nails qui composerait encore des choses valables, avec ce côté imparable du tube, qui fricote avec la gravité des musiques plus exigentes (night spend dreaming, ou encore quantités de sons triturés au sein du disque). On ne croit pas si bien dire pour Nine Inch Nails, avec cette sensation que ce même tube d'Iggy pop a été samplé sur brazen cellar stomp, qui rappelle evidemment closer, dans une version presque Pan Sonic. Un gros bordel moderne, expérimental et pourtant diablement efficace. Ce qui regroupe tous ces morceaux, c'est l'aspect frontal de la musique de Black Lung qui vit et revit à travers ces sonorités mortes et inhumaines. Pas vraiment de répit dans la surenchère, et lorsque l'on pense tenir notre accalmie bienvenue, Black Lung nous renvoie des distortions en tous genres pour mieux enfoncer la lame dans notre chair. Un disque qui parle au corps, un disque charnel et venimeux, qui rappelle ce que l'on préfère dans la musique moderne, allant de Neu à Throbbing Gristle en passant par Prodigy, Nine Inch Nails et les sex pistols pour l'aspect haineux et décontracté. Black lung rend sa copie, et déclare la guerre. Rassurez vous, il assure être revenu à des habitudes plus...''végétariennes'' depuis. Favori. (Ad Noiseam)