vendredi 31 octobre 2008
The Cure - 4:13 dream
Darkthrone - Dark thrones and Black flags
DR DOOOM- Dr Dooom 2
OL' DIRTY BASTARD- Return to the 36 Chambers: The Dirty Version
ID & SLEEPER- displacement
EL-P - fantastic damage
mercredi 29 octobre 2008
SCORN- Super mantis part. 1
MOGWAI/FUCK BUTTONS- Split
MIKA VAINIO- Behind the radiators
Tu pensais que tu avais le premier prix en "j'ai l'activité la plus stupide du monde quand je m'emmerde"? Faux! Ca vient d'en haut et ca parle de radiateur! Guettes le titre! Visiblement le mec se fait plus chier que toi, même au taff. Touch record sort un chapitre de plus à la fois dans sa série de disques aux visuels soignée et aussi dans la discographie de plus en plus importante de Mika Vainio, moitié de Pansonic. Deux belles plages d'ambiant, de drones mélodieux qui se repètent à l'infini si le coeur vous en dit, puisque le moutachu des pays du nord a gravé son disque dans des sillons fermés. Y'a donc un espèce de rythme pseudo régulier qui vient labourer le champs sonore. Combien de temps allez vous tenir quand le diamant sera bloqué??
TRICKY- slow
On a déja expliqué que les morceaux up tempo ne sont pas le fort du Kid de Bristol... pardon, Knowle West (il y tient visiblement à sa distinction). Et après la désastreuse soirée du 104 (plein de gens dehors pour rater Tricky, une minorité dedans pour assister à un concert gratuit, tu saisis la nuance?) voilà un deux titres qui fera patienter jusqu'au concert fin novembre (2008, je précise, je tiens à la postérité de ce qui s'écrit ici), ou pas. Un morceau ni bon ni mauvais, anecdotique, repris à Kylie et un remix tout pareil. J'ai un 12" époque pre millenium qui traine, je reviens, je vais changer de disque.
MOGWAI, dans ta gueule.
mardi 28 octobre 2008
WORDSOUND: Spectre+ Sensational+Kouhei+Storm varx, Divan du monde.
vendredi 24 octobre 2008
SOUFFLE CONTINU
jeudi 23 octobre 2008
Darkthrone – F.O.A.D
Daniel Darc – Amours Suprêmes
Après un crève cœur magnifique, l’ancien leader de Taxi Girl revient avec un titre hommage à Coltrane. Lacéré, mal en point, mais aussi revigoré par un album plus cathartique que jamais, Darc reste une icône de la musique française, un des éternels torturés qui savent faire vivre la langue avec peu d’armes, qui nous la rendent belle à travers la laideur. C’est d’ailleurs Bashung qui apparait sur ce disque le temps d’un L.U.V aux sonorités très new wave. Musicalement, pas trop de changements à l’horizon, si ce n’est une tendance au rock et aux guitares plus directes bien plus marquée que sur crève cœur. Les mélodies se font épurées, tout autant que les mots de Darc. On le sent à bout de souffle, avare de ses mots, ou effrayé de s’en débarrasser. Et même lorsque le tout semble saupoudré d’une once de joie, les thématiques abordées sont souvent noires. Quand avant Darc avait peur du futur, ou ne l’entrevoyait pas, ici il n’ose plus regarder le passé. Thématiques plus matures, mais aussi plus réalistes, cet Amours Suprêmes est la suite directe de crève cœur, exposition haut en couleurs, sourire aux lèvres, des névroses les moins cachées. Aucun intellectualisme outrageux d’ailleurs, les thématiques sont des plus humaines : mort, amour, angoisses essentielles d’un humain. Plus il avance, plus Darc livre des albums splendides, plein de réalisme et d’humanisme. Ce pessimisme constant est teinté d’un optimisme mal placé, d’un cynisme fatigué. Fausse pauvreté donc que contient cette galette, et archive sentimentale de plus pour un malade qui tente sa cure une fois de plus.
zËro – Joke Box
Post rock. Rien que pour ce groupe, et bien entendu bästard, j’ai envie d’utiliser ce mot qui ne veut plus rien dire. L’essence même de la beauté des sons de leur agencement, de la diversité des influences, des coupures au sein d’un même morceau, du défilement d’ambiances au sein d’un court laps de temps. Tout y est, un peu comme à la grande époque bästard. D’ailleurs, pourquoi ce changement de nom, vous pouvez me l’expliquer par commentaire (changement de membres, perte de testicules, envie soudaine ?). Foncièrement rien n’a changé et c’est tant mieux. Un voyage de sons, une étude des sens, un aspect physique de la mesure, les objectifs sont les mêmes. Mélancolie, gros noise rock, blues déglingué qui peut nous rappeler beefheart, rythmiques jazzy, instrumentations plus électro, c’est un peu ça le post rock. Comme Tortoise l’avait façonné d’ailleurs, avant qu’une ribambelle d’usurpateurs s’empare du terme pour le coller sur une masturbation d’arpèges. zËro va plus loin que le rock, tout en le connaissant mieux que nous tous. Plein de clins d’œil, d’hommages, ce joke box méritait d’être présent ici car il rassure, tout en flattant tous nos sens. Enfin de retour…