mercredi 31 décembre 2008
ART ENSEMBLE OF CHICAGO-les stances à Sophie
mardi 30 décembre 2008
OUTLAW ORDER-Dragging Down The Enforcer
KING MIDAS SOUND- Cool out EP
lundi 29 décembre 2008
GODFLESH-Godflesh
jeudi 25 décembre 2008
(THE) MELVINS- (A) senile animal 4xLP
vendredi 19 décembre 2008
SKULL DISCO- Soundboy's Gravestone Gets Desecrated By Vandals
lundi 15 décembre 2008
Burzum - Filosofem
jeudi 4 décembre 2008
BRUTAL TRUTH- for drug crazed grindfreaks only!
PRODIGY- invaders must die (mp3)
Psychic TV Sala Apolo 2 (Barcelona)
Les énergies se décuplent petit à petit, le son se fait moins hésitant, le volume et le ton montent pour rentrer dans certaines escapades bruitistes où Orridge utilisera son fameux violon (le break de hookah chalice entre autres, majestueux).
Puis les chansons du dernier album, tout en couleurs, en délires visuels, avec un No good trying sur la brèche, un Pickles and jam qui prend aux tripes et un papal breakdance qui ravage tout sur son passage.
Rien de bien prévisible en somme, qu'un groupe de rock n roll qui s'amuse comme jamais, joue d'une manière trés libre, décuple certaines énergies ou en réduit d'autres. Puis j'oubliais le double rappel (j'oubliais pas, je le gardais pour la fin en fait) où durant une vingtaine de minutes, la trés velvetienne foggy nation se transforme peu à peu en un sister ray (reprise du velvet underground donc), on le savait que ce monologue (Andy says to candy...) nous rappelait Lou reed!
Enfin, c'est genesis et le guitaristequi reviennent pour nous interpréter un Milk Baba incantatoire, au delà des hauteurs et finir de transcender un retour dans le temps palpable.
mercredi 3 décembre 2008
TV ON THE RADIO, bataclan
TRICKY, élysée montmartre
vendredi 21 novembre 2008
2nd GEN-irony is
Wajid Yaseen est un terroriste sonore, un pure, avec le parcours type djihad de la musique-jetez moi des pierres pour l'utilisation galvaudée de ce mot, et aussi, d'avance, de tous les raccourcis qui suivront. Bassiste un temps des extrêmes fun>da>mental, avant de se laisser charmer par les possibilités offertes par les nouvelles technologies, en créant deux projets électroniques complémentaires: 2nd GEN et Uniform. Le premier qui nous interesse ici est proche d'une
électronique concrète et agressive, là où la seconde entité se veut plus abstraire, ambient. Irony is est un album brut, violent, presque insoutenable. La scène rock qui a accueillie l'album avait à l'époque souligné la violence du propos déployé ici, là ou d'autres scène rejetèrent l'album en bloc, n'y voyant qu'une oeuvre bruitiste et facile, le caprice d'un type qui découvre les joies de l'équation: Bar+Synthés+disto. Ceci dit, l'album est loin de la noise pure, loin de l'enfermement d'un Null ou d'un Akita. Wajid amène le bruit par le rythme, comme un emballage charmant enfermant une mauvaise surprise. Une sorte de Techno Animal encore plus radicale, plus agressif. L'album bénéficie d'une production ravagé, agressive, où tous les sons ont été minutieusement mis en pièces, dégradés, pour se coller comme des lambeaux dégoulinant sur le squelette rythmique. Les claviers se détériorent progressivement, les sons se percutent dans un déluge de distortions. Il se permet même de transcender le rock en surpassant un début de chanson par l'agressivité de ses machines. Un morceau comme and/or, addictif qui ouvre le disque est un classique instantané. Et un titre comme scarred permet de comprendre le propos de 2nd Gen: progressivement, tout se détruit, rien ne survit. Une des plus importantes pièces de musiques électroniques agressives modernes.
DANIEL MENCHE- Animality
Daniel Menche est comme beaucoup de musiciens de noise particulièrement prolifique. Genre dès qu'un son tiré du Mac sonne, j'enregistre le tout. Ca permet aussi de relativiser quant à la difficulté de réaliser une telle musique. Bref, ce animality n'est ni mauvais ni facile. Admirable? Menche joue le temps d'un morceau sur les variations possibles autour d'un seul et même motif rythmique incessant. Comme ça, ça peut faire peur, mais étonnament, la sauce prend, un
peu comme vous pouviez vous laissez avoir par le salt marie celeste de NWW. En version plus digitale. Moins naturel. Moins effrayant aussi. La plage titre se déploie lentement mais ne verse pas dans l'ennui, ce qui est relativement remarquable pour ce genre d'exercice de style peu évident. L'objet est également très réussi, magnifique digisleeve tout en pliures.
HARRIS+PLOTKIN-Collapse
Deux des plus importants musiciens contemporains Anglo-saxons se rencontrent sur ce magnifique album de dark ambient. Collapse est une des toutes meilleurs collaborations de Mick harris, bien loin de l'insipide album avec ambre, ou encore loin du monolithique et obsédé disque avec Laswell. Collapse est aussi et surtout une sorte de revanche sur evanescence, l'autre collaboration Plotkin/harris (n'oublions pas Bullen!!), comme une réponse à l'album de scorn. Car enfin, Plotkin ne pose pas que sa guitare, il fait la moitié du boulot, compose à dose égal sur ce coup-ci. Ce collapse étale sur ses compositions une dark ambient opressante, les nappes brodées par la paire sont aquatiques et envahissantes. Sorti sur Asphodel, l'album a souvent été perçu comme possédant une fibre hérité du black metal sous tendue derrière le vaste travail de production du duo. Il reste en tout cas une des meilleurs oeuvres griffé Harris dans le domaine ambient, et un excellent investissement pour peu que vous ayez des affinités avec ce genre. Bien moins monomaniaque et obsédé que les travaux d'El tornado sous l'appelation Lull.
MGR-nova lux
PLOTKIN+WYSKIDA- 8 improvisations
WOLF EYES- Human animal
Après avoir mutliplié les sorties sur des formats confidentiels ( comme bien des formations) tels mini disc, cd-r ou cassettes, wolf eyes se faisait signer sur le très respecté sub pop et entrait par la même occasion par la grand eporte des musiques indépendantes et néanmoins hype en étant perçue dès lors comme la nouvelle référence d'une new school noise en pleine ébullition. Après un album largement distribué et la redécouverte de biens d'autres pépites plus ancienne, ou encore un disque avec Anthony braxton( ah, ces vieux jazzeux, toujours là pour montrer qu'ils sont bien plus extrêmes et moins frileux que ces jeunes metalleux limités!!) Human Animal prend légèrement à contre pied la formule wolf eyes. On aurait pu attendre un album encore plus bruyant, il n'en sera rien. Ce second album pour sub pop s'ouvre sur le sentiment d'une quiétude fraichement trouvé par le groupe. Pourtant, bien que l'album soit moins agité que son prédécesseur, il n'en est pas moins terriblement plus dérangeant, absolument effrayant. L'album se déroule sans que la part bruyante du disque ne se fasse vraiment ressentir, tout semble serein mais les sons déchirant le spectre sonore sont malsains, terrifiant. Nappes larges et glaciales, rompues par des infra basse inhumaines, Vapeurs synthétiques mêlées aux samples "made at home". Execrice de style ou coup d'essai, cet album s'inscrit dans un parcours passionnant car audacieux, mais il serait appréciable que cet album ne reste pas qu'une parenthèse.
DAVID LYNCH- the air is on fire
aller explorer les malaises des longues avenues troubles de la ville. Chaud, lourd, pesant, contemplatif. Les obscurs champs sonore de Lynch gagnerait à être plus souvent publié.
Chris & Cosey - Trust
Zoviet France - Digilogue
jeudi 20 novembre 2008
SCORN-List of takers
KK NULL+Z'EV+CHRIS WATSON- Number one
WHITEHOUSE- Ascetists 2006
ULVER-Shadows of the sun
Suite à un blood inside remarqué, j'étais avec un ami peu après la sortie du présent disque quand à ma question "t'as écouté le dernier Ulver?" il me répondit "J'aime pas Depeche Mode". Si la réponse me semble imager, qu'en est-il vraiment de ce dernier Ulver en date? Il me semble bien pouvoir affirmer que jamais Depeche Mode n'a été aussi habité, aussi religieux même que ce disque ne peut le laisser supposé. Fini le rock foutraque et ingérable de blood inside. Bienvenu au temple Ulver. Garm chante, dans sa bure, sur de longues plages rarement rythmées, tout en cloches et orgues majestueux. Il est d'ailleurs amusant de constater l'orientation de ce disque. Non pas qu'Ulver s'éloigne de ses travaux précédents. Non. Plutôt décalé si l'on se réfère aux propos d'un Garm plus jeune dans 'lords of chaos', le fameux. Néanmoins, d'un point de vue purement musicale, Ulver abbat encore une poignée de titres remarquablement pensés et exécutés. L'album est sombre, triste. Et la discographie d'Ulver se dote encore une fois d'une pièce remarquable, pertinente dans ce chemin que le groupe trace, comme un hommage perpétuelle à leurs influences ( Coil et FSOL), tout en continuant de se renouveller sans cesse et de proposer de magnifiques portes de sorties à un genre qui n'en demande pas tant: le rock.
KK NULL-Kosmista Noisea
FINAL-2
De manière assez étonnante, ce disque de Justin Broadrick (comme une poignée d'autres) est sorti sur un label hip hop: Rawkus et sa sous-division Sentrax. Emprisonné dans leur délire du moment avec son pote Kevin qui était ce qu'ils avaient définis eux-même comme l'ambient isiolationniste, 2 de Final est un disque à la beauté renversante. Composé à moitié de morceaux bruitistes et de l'autre coté de morceaux plus éthérés, le disque s'articule surtout autour du travail du son de la guitare. En ce sens, Final est un projet étonnament proche de Godflesh qui se caractérisait par une production massive et fouillée -n'en déplaise à ceux qui n'y verraient qu'un minimalisme de cicronstance. 2 est l'approche abordable de Broadrick (recadrons: pour l'époque) dans sa conception de la guitare, loin de la torture de larsen continue d'un ...streetcleaner, au hasard. Tout le travail du disque (et du projet) est une sorte de remise en question des capacités de la guitare, un hommage aux pères de l'industrielle via le spectre large de la 6 cordes. Le quatrième morceau multiplie les instruments invités, tel le piano ou le violon, et se veut même être une sorte d'hommage de Broadrick à Eric Satie.
NEW RISEN THRONE-Whispers Of The Approaching Wastefulness
Il arrive parfois qu'un disque de dark ambient se plante. C'est précisément le cas. Enfin... toute la difficulté d'évoquer une telle musique est de trouver le mot juste. Finalement, cette "non musique" a un impact à 99% subjectif. Dure de dire si tel ou tel disque est de qualité. Qu'est ce qui est réelement interessant chez celui ci qui fera défaut à celui là ? c'est aussi bien le poblème pour bien des autres formes musicales. Mais quoi, si un batteur joue mal, alors on pourra affirmer que c'est mauvais d'un point de vue rythmique. Si un guitariste ne trouve pas un seul riff valable sur un album, on dira que c'est pas inspiré et que ca ne vaut pas les 573 sorties annuelles du genre. Ou si un beat est putassier on pourra y voir sans problème l'aspect opportuniste de la musique. Mais dans ce cas précis, qu'elles sont les émotions solicitées et qui ne peuvent faire appel a rien d'autre qu'a notre ressentit? Le vide? Peut-être. Le néant serait une bonne réponse, il semble. Pourtant ce NRT avait tout pour plaire, une dark ambient bien foutue. Le problème de ce "genre", c'est que Lustmord ( à qui on reproche finalement la même chose sur son dernier effort) a déja dit beaucoup de choses. Où est le renouvellement quand l'excellent a déjà été dit? Non, définitivement, ce NRT ne provoque pas grand chose, trop monomaniaque, trop déja entendu, trop regretable.
KLF- Chill out
MACHINEFABRIEK-Weleer
Godflesh - Songs of love and hate
Pimentola - Minsantropolis
KEVIN DRUMM-Imperial distortion
MERZBOW+ JAMIE SAFT- Merzdub
Jamie Saft. Vous connaissez? Musicien discret, aussi bien présent sur le catalogue de Tzadik, que gentiement convié par Yauch et les bad brains pour la réalisation du dernier LP de la bande à HR. Il s'associe ici avec Akita pour ce qui est sans doute une des plus belles pièces du Japonais de ces dernières années, et considérée par bien des admirateurs du maitre ès Japanoise de la sorte. Et c'est normal! Car le disque est une franche réussite. Eblouissant dans ses textures, dans sa diversité, le moindre craquement synthétique prend ici une dimension exmplaire, le son de l'album est magnifique, riche, envôutant. Les compositions s'articulent autour de divers motifs, allant de la noise experimentale pure à des passages effectivement plus dub traditionnel avec ses guitares typiques ou ses rythmes timides. L'album se finit comme jamais on aurait pu imaginer un disque griffé merzbow puisse s'achever: une basse ronde, une guitare obsédante et aigües, le son de la pluie. Le travail de Saft est remarquable, et tire Merzbow vers des contrés inconnus. Une franche réussite!
MERZBOW- Senmaida
Visuel rassurant, total serein. Déjà. Et connaissant le sieur, finalement, le disque même est en (presque) opposition avec la pochette. On pourrait s'attendre au pire, et il n'arrivera pas. Masami Akita est un mec à la discographie cyclique, qui pourrait s'apparenter quelques part à la lecture d'un livre du marquis de Sade. Chaque nouvel enregistrement, chaque production s'inscrit dans un cycle, une logique, une obsession du moment pour notre homme et creuse un peu plus loin la fascination actuelle. Ainsi, après avoir planté ses vieux synthés analos (symbolisé par une triple compilation chez Important Rds) et être passé au laptop comme seule source de travail, il y'a le cycle des albums avec des rythmes, des beats, des batteries. Senmaida s'inscrit dans cette optique, celle des merzbeats(et ses petits frêres). Le deuxième titre est probablement plus agressif, plus bruyant aussi, mais dans l'ensemble, le disque s'écoute facilement, passé l'aspect monomaniaque du rythme. Pas le plus terriblement buryant et effrayant des enregistrements de Merzbow, en somme.
AUTECHRE & HAFLER TRIO- aeo3 3hae
MERZBOW+GIFFONI- synth destruction
mercredi 19 novembre 2008
Foetus - Deaf
GZA te joue Liquid swords pour toi, public!
Biosphere - Substrata
Blood Axis - The Gospel of inhumanity
lundi 17 novembre 2008
PIG DESTROYER- Natasha
Psychic TV - Mr Alien brain vs the skinwalkers
Quant au dvd fourni avec le disque, on a droit à un métrage d'une petite demi heure entre lives, enregistrements studio, images nostalgiques de lady jaye et pougnes visuelles (lsd?).
ALors oui, Genesis a transformé son temple en groupe de rock, et c'est tant mieux.
samedi 1 novembre 2008
Coil - Music to play in the dark I & II
Moon Music. Symphonie d'une angoisse mélancolique nocturne. Rêverie romantique glaçante. Coil livre sûrement ses pièces les plus fascinantes. Un article pour deux disques intemporels, proches de la perfection et pourtant comportant de grandes différence. Là où le premier se centre sur des aspects parfois psychédéliques, flottants, volatiles, émotions noires d'un semi sommeil, d'un coma éveillé; le second livre le côté plus intimiste de ces délires nocturnes. Rassurant, reposant mais à la fois angoissant comme une nuit de fièvre, pleins d'images contradictoires et invraissemblables, Coil se glisse au travers des genres tel un cauchemar non bienvenu dans une nuit apaisante. Pièces au piano (un ether à glacer le sang), électronique, parties plus ambiantes, psychédélisme urgent (Red Birds will Fly Out of the East and Destroy Paris in a Night), le tout s'insinue langoureusement dans une orgie de sens tous plus abstraits les uns que les autres. Jamais autant à l'aise avec son propos (et pourtant Coil l'a toujours plus ou moins été, il n'y à qu'à regarder sa discographie plus que fascinante), le groupe tisse des ambiances insomniaques mais pourtant apaisantes. Certaines pièces atteignent une perfection peut être jamais égalée (je pense au The dreamer is still asleep du premier volume). Monde à part, entité en soi, ces disques sont indispensables.