En gros, t'as celui qui chie des chroniques de trucs qui vont te latter l'anus à la bien sans que tu saches d'où ça sorte (Octavius Noir...) et l'autre qui enchaîne les articles sur les disques bien sentis, sans trop se mouiller. En gros le consensuel (vous avez deviné qui) et le mec qui te sort les doigts du cul (l'autre là). On va continuer là dedans puisque c'est moi qui me colle au nouvel album de la bande à Smith. Quoi qu'on en dise, depuis Pornography, le groupe a livré des bouses, d'autres bouses, une bouse moins débandante (Disintegration) et plein de feeling mais au travers de ces bouses se dégagent quelques moments de bravoure qui justifie tout le temps la possession des disques (ouais, on dégage Wild mood Swing). Mais The Cure n'est plus vraiment The Cure depuis Pornography. Alors le retour en 2004 était pas meilleur ni moins bon, tout simplement trouble, le cul entre deux chaises. Il y a ce feeling pop qui leur colle aux fesses, l'art du tube facile, de la mélodie envolée, de la gaieté putassière. C'est là, ils peuvent pas s'en détacher. Pourtant ils savent qu'ils n'excellent pas dedans. Ils ne sont pas seuls. Alors ça commence bien, tout en douceur, mélodique et ça panique rapidement. Les gimmicks deviennent rapidement irritants et l'écoute en devient difficile. Certains trucs en ressortent certes, mais le niveau reste bien médiocre. La tournée de l'année dernière annonçait déjà ce côté mou assumé, pop au mauvais sens du terme, avec un sens de la mélodie complétement malodorant. On en reste donc à Wish pour un vrai album, sinon collection de bons moments qui peuvent former un album depuis 92, mais aucune entité et aucune ambiance. Relancez faith.
vendredi 31 octobre 2008
The Cure - 4:13 dream
En gros, t'as celui qui chie des chroniques de trucs qui vont te latter l'anus à la bien sans que tu saches d'où ça sorte (Octavius Noir...) et l'autre qui enchaîne les articles sur les disques bien sentis, sans trop se mouiller. En gros le consensuel (vous avez deviné qui) et le mec qui te sort les doigts du cul (l'autre là). On va continuer là dedans puisque c'est moi qui me colle au nouvel album de la bande à Smith. Quoi qu'on en dise, depuis Pornography, le groupe a livré des bouses, d'autres bouses, une bouse moins débandante (Disintegration) et plein de feeling mais au travers de ces bouses se dégagent quelques moments de bravoure qui justifie tout le temps la possession des disques (ouais, on dégage Wild mood Swing). Mais The Cure n'est plus vraiment The Cure depuis Pornography. Alors le retour en 2004 était pas meilleur ni moins bon, tout simplement trouble, le cul entre deux chaises. Il y a ce feeling pop qui leur colle aux fesses, l'art du tube facile, de la mélodie envolée, de la gaieté putassière. C'est là, ils peuvent pas s'en détacher. Pourtant ils savent qu'ils n'excellent pas dedans. Ils ne sont pas seuls. Alors ça commence bien, tout en douceur, mélodique et ça panique rapidement. Les gimmicks deviennent rapidement irritants et l'écoute en devient difficile. Certains trucs en ressortent certes, mais le niveau reste bien médiocre. La tournée de l'année dernière annonçait déjà ce côté mou assumé, pop au mauvais sens du terme, avec un sens de la mélodie complétement malodorant. On en reste donc à Wish pour un vrai album, sinon collection de bons moments qui peuvent former un album depuis 92, mais aucune entité et aucune ambiance. Relancez faith.
Darkthrone - Dark thrones and Black flags
Tout est question d'époque. Comme vient de le souligner mon collègue, période Halloween oblige. Mais le moment vraiment attendu de l'année, c'est lorsque Noël approche, que le froid envahit nos maisons, que la couette se fait apaisante, et que Darkthrone sort un nouveau disque. Bien sur la régle n'est pas sans exeptions, mais Darkthrone restera le groupe parfait pour passer les intoxications alimentaires des fêtes de fin d'année. Darkthrone vient du froid, et malgré une chaleur perceptible dans ses mélodies et son riffing, le feeling reste bien evil. Aprés un F.O.A.D plus que réussi, on savait encore une fois que le suivant serait meilleur. (je l'avais dit vous vous souvenez). Encore une fois, on ne déroge pas à la régle. Meilleur, pareil, différent, toujours dans cette lignée punkisante, Darkthrone déroule avec une extréme facilité un disque toujours aussi épique, blindé de second degré, de références, de pastiches, sans tomber dans la blague métal pure et dure. Rien que l'artwork suit la lignée lancée avec F.O.A.D, dans ce noir coloré, à la fois rond et anguleux, à l'image d'une rythmique enlevée, qui booste un riffing toujours plus rock n roll. En gros ça rigole mais ce n'est pas drôle et les Fenriz et Nocturno déballent une leçon de métal dont ils deviennent seuls adeptes du secret. A côté d'eux, Iggy paraît comateux et Lemmy insuffle une bose dose de somnifére à ses compos. Puis petit bonus, les mélodies sont toujours aussi entrainantes et certains moments de gloire remballent vos vieux disques de mélo dans leurs cartons de déménagement (le solo de Hiking metal punk). Puis rien que pour entendre une envolée vocale à la Halford, ça vaut le coup. Déjà culte et indispensable pour vos longues soirées à venir.
DR DOOOM- Dr Dooom 2

OL' DIRTY BASTARD- Return to the 36 Chambers: The Dirty Version

ID & SLEEPER- displacement

EL-P - fantastic damage

mercredi 29 octobre 2008
SCORN- Super mantis part. 1

MOGWAI/FUCK BUTTONS- Split

MIKA VAINIO- Behind the radiators

Tu pensais que tu avais le premier prix en "j'ai l'activité la plus stupide du monde quand je m'emmerde"? Faux! Ca vient d'en haut et ca parle de radiateur! Guettes le titre! Visiblement le mec se fait plus chier que toi, même au taff. Touch record sort un chapitre de plus à la fois dans sa série de disques aux visuels soignée et aussi dans la discographie de plus en plus importante de Mika Vainio, moitié de Pansonic. Deux belles plages d'ambiant, de drones mélodieux qui se repètent à l'infini si le coeur vous en dit, puisque le moutachu des pays du nord a gravé son disque dans des sillons fermés. Y'a donc un espèce de rythme pseudo régulier qui vient labourer le champs sonore. Combien de temps allez vous tenir quand le diamant sera bloqué??
TRICKY- slow

On a déja expliqué que les morceaux up tempo ne sont pas le fort du Kid de Bristol... pardon, Knowle West (il y tient visiblement à sa distinction). Et après la désastreuse soirée du 104 (plein de gens dehors pour rater Tricky, une minorité dedans pour assister à un concert gratuit, tu saisis la nuance?) voilà un deux titres qui fera patienter jusqu'au concert fin novembre (2008, je précise, je tiens à la postérité de ce qui s'écrit ici), ou pas. Un morceau ni bon ni mauvais, anecdotique, repris à Kylie et un remix tout pareil. J'ai un 12" époque pre millenium qui traine, je reviens, je vais changer de disque.
MOGWAI, dans ta gueule.

mardi 28 octobre 2008
WORDSOUND: Spectre+ Sensational+Kouhei+Storm varx, Divan du monde.

vendredi 24 octobre 2008
SOUFFLE CONTINU

jeudi 23 octobre 2008
Darkthrone – F.O.A.D
Pourquoi Lemmy serait le seul irréductible du rock ? Qu’il aille se faire enculer lui et ses pustules. Et qu’il crève. Enfin. Pendant ce temps là Darkthrone entrera au panthéon du rock. Ouais j’ai bien dit rock. Ouais j’ai bien dit darkthrone. Toute façon le black c’est juste un sale punk bâtard qui n’assume pas le côté politique de la chose. Cela, Darkthrone l’a bien compris. Et il nous l’explique. Avec ironie et humour en plus. Le riffing swingue, sautille, les voix sont braillardes, sentent le bourbon de loin, la batterie n’a jamais été aussi basique de toute leur carrière et la production aussi je m’en branletiste. Chaque nouveau Darkthrone est meilleur que le précédent t’entends ? En plus chaque nouveau Darkthrone est plus Darkthrone que le précédent. Qui est le pauvre connard qui susurre de loin que ça n’est plus du black ? Il a rien compris celui là. Darkthrone est LE black, et demain s’il sort un disque d’ambiant/musette ce sera son album le plus black. Car ce qui compte c’est le feeling, l’énergie et l’envie. Puis Darkthrone a compris que la scène s’auto parodiait. Or la scène ce sont eux. Donc ils s’auto parodient. Promo toujours plus ridicules, concepts encore plus drôles en guise d’hommage (Canadian Metal, Church of the real metal). Mais au fond ce que l’on retient ça n’est pas la forme, et ça ils l’ont bien compris. Et le reste parle tout seul. FUCK OFF AND DIE.
Daniel Darc – Amours Suprêmes
Après un crève cœur magnifique, l’ancien leader de Taxi Girl revient avec un titre hommage à Coltrane. Lacéré, mal en point, mais aussi revigoré par un album plus cathartique que jamais, Darc reste une icône de la musique française, un des éternels torturés qui savent faire vivre la langue avec peu d’armes, qui nous la rendent belle à travers la laideur. C’est d’ailleurs Bashung qui apparait sur ce disque le temps d’un L.U.V aux sonorités très new wave. Musicalement, pas trop de changements à l’horizon, si ce n’est une tendance au rock et aux guitares plus directes bien plus marquée que sur crève cœur. Les mélodies se font épurées, tout autant que les mots de Darc. On le sent à bout de souffle, avare de ses mots, ou effrayé de s’en débarrasser. Et même lorsque le tout semble saupoudré d’une once de joie, les thématiques abordées sont souvent noires. Quand avant Darc avait peur du futur, ou ne l’entrevoyait pas, ici il n’ose plus regarder le passé. Thématiques plus matures, mais aussi plus réalistes, cet Amours Suprêmes est la suite directe de crève cœur, exposition haut en couleurs, sourire aux lèvres, des névroses les moins cachées. Aucun intellectualisme outrageux d’ailleurs, les thématiques sont des plus humaines : mort, amour, angoisses essentielles d’un humain. Plus il avance, plus Darc livre des albums splendides, plein de réalisme et d’humanisme. Ce pessimisme constant est teinté d’un optimisme mal placé, d’un cynisme fatigué. Fausse pauvreté donc que contient cette galette, et archive sentimentale de plus pour un malade qui tente sa cure une fois de plus.
zËro – Joke Box
Post rock. Rien que pour ce groupe, et bien entendu bästard, j’ai envie d’utiliser ce mot qui ne veut plus rien dire. L’essence même de la beauté des sons de leur agencement, de la diversité des influences, des coupures au sein d’un même morceau, du défilement d’ambiances au sein d’un court laps de temps. Tout y est, un peu comme à la grande époque bästard. D’ailleurs, pourquoi ce changement de nom, vous pouvez me l’expliquer par commentaire (changement de membres, perte de testicules, envie soudaine ?). Foncièrement rien n’a changé et c’est tant mieux. Un voyage de sons, une étude des sens, un aspect physique de la mesure, les objectifs sont les mêmes. Mélancolie, gros noise rock, blues déglingué qui peut nous rappeler beefheart, rythmiques jazzy, instrumentations plus électro, c’est un peu ça le post rock. Comme Tortoise l’avait façonné d’ailleurs, avant qu’une ribambelle d’usurpateurs s’empare du terme pour le coller sur une masturbation d’arpèges. zËro va plus loin que le rock, tout en le connaissant mieux que nous tous. Plein de clins d’œil, d’hommages, ce joke box méritait d’être présent ici car il rassure, tout en flattant tous nos sens. Enfin de retour…
Zagrob - Zagrob
Zagrob c’est un peu comme aller dans un cabaret à l’époque de Jack l’Eventreur. Tout y est d’un rare raffinement, des instrumentations aux textures sonores, le choix des instruments samplés, des mélodies et l’enchainement du tout. On se sent en terre conquise, ambiance voluptueuse, apaisée et délicieuse, au gré des volutes de fumée (escape). Bien entendu, elles sont épaisses celles-ci. Elles troublent le tout, obscurcissent les bords et nous empêchent de distinguer la totalité du décor (Cumulus). Parce que dans les chiottes, ta petite amie se fait étrangler, pendant que tu savoures ce doux spectacle et notre amie Jack y laisse son prénom de pute de l’est aux lettres rouges sang sur le mur. Pendant ce temps tu restes assis là, délicieusement installé dans un bien être aveugle. Rien ne pourra te faire bouger, pas même quelques relents agressifs et âpres plus distordus (into fiery Haze). Tout est glauque à deux centimètres de toi, moche, sale, répugnant, de cet édenté qui te sourit (Magla) en se grattant les couilles envahies de morpions à toutes ces maladies qui se répartissent au gré de la distribution d’amour. Pourtant, cela reste confortable, délicieusement propre et le voyage reste entier. Et cet artwork alors…