
Tout ça pour dire que je m'attendais pas vraiment à ce sur quoi je tombe en insérant la galette dans le lecteur. Bien m'en a pourtant pris surtout en ces chaleurs estivales car Pilöt est suffisament chaleureux pour me faire sortir de chez moi, suffisament venimeux pour me faire rester et suffisament frais et sucré pour combler mes besoins de thé glacé. Pas vraiment de Sonic youth là dedans, plutot une version epileptique de Gossip sans les influences soul qui insisterait plus sur les rythmiques. Une version de Gossip sans le coté cantatrice castratrice mais avec de vraies couilles de garçon manqué, avec un chant trés instrumental (à la vive les amfêtes pour faire simple).
Pilöt enchaine tubes sur tubes, on se prend à se secouer sur ces rythmiques epilptiques, ce son carré et sans rien qui dépasse et ces morceaux à la Mi ami version soirée familiale. Puis vient un chesse cake un peu en dessous où le groupe joue la carte d'un mid tempo passablement foireux, avec une montée bancale et un chant cette fois ci trés Kimg gordon (pas pour déplaire). On continue ce ventre mou sur un Wedding feutré, un whiteman cabaret, un colonel moutarde presque Olivia Ruiz et un sonic bluesy qui s'envole un peu sur la fin.
Gros passage à vide de milieu de disque donc, qui se relève sur un zéro qui joue la carte de l'incursion noisy de manière réussie, véritable pont vers le fantastique final Apache (on a compris d'où sortait ce mot!) qui renoue avec le pilon rythmique et l'aisance mélodique et tubesque du groupe. Dommage donc que le pilöt automatique soit enclenché au milieu d'un disque qui perd en impact et en cohérence là où la portée des chansons les plus directes est bien plus grande. (iris Music) http://www.myspace.com/00pilot
1 commentaire:
yo, très bon com!
viens faire un tour à la casa!
http://presque-fameux.over-blog.com/
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