Retour de l'affro la plus estimée de la scène soul, cette fois-ci genre "j'entame une guerre, elle sera verbale, les armes seront l'étape suivante". Pochette post-nucléaire complétement habitée, Badu s'entoure (entre autre) de Madlib sur la première partie de son projet. A chaque nouvelle étape, l'homme au mutliples pseudos semble enfoncer sa musique de plus en plus profondément dans un délire 70's possédé. La production est massive, boueuse et psychédélique. L'album vire vers l'ésotétic lentement mais surement et plonge le disque dans une épaisseur du propos que seul le son semble prendre au défi. Parait que la tournée était largement à la hauteur de ce disque avec des moments complètement hallucinants, chamaniques.
1 commentaire:
difficile d'y rentrer, celui-là ... pleins de beaux moments oniriques effectivement, mais il y a ce petit côté qui me gêne toujours un peu, quand ç'a l'air de vouloir systématiquement aller à rebrousse-poil, pas servir du format chanson, les moments de grâce ne durent pas ou ne sont pas répétés, ça m'agace ... mais ça fait un moment que j'ai pas retenté, et j'ai pas lâché l'affaire
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