« This microphones turns sound into electricity » Ça c’était la rengaine d’Albini sur le dernier Shellac, porteur d’une tournée plus que réussie. Un peu le maître du genre aussi l’ami Albini. On en bouffe un peu partout d’ailleurs. Il se passe pas un disque estampillé noise sans que l’on voit son nom quelque part, derrière le micro, derrière les manettes ou derrière leur voiture. Alors on vire Albini pour une fois. Nulle part.
Deuxième étape, on ne vous parle pas de Jesus Lizard, ou si faisons-le. Il faut dire les choses telles qu’elles sont, rien ne s’est fait de mieux dans le genre, et on court toujours après un disque égalant de prés ou de loin le groupe de David Yow. Ils ont voulu nous le faire croire avec son grand retour dans Qui. Raté, ce disque était une belle bouse. On le tient notre disque de noise rock du nouveau millénaire. Tout les poncifs y passent d’ailleurs, ne vous attendez pas à une révolution du style. Pourtant ce disque et ses sonorités jouent avec nous, et se jouent de nous, à l’image de « guitar » teinté d’humour pourtant pas très drôle. Ereintant, épuisant, ravageur, mais pourtant d’une beauté dégueulasse. On a un vainqueur. « Can you hear me now ? »
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