On va situer, je suis gros fan de ce qu’a fait l’ami Eugene. 16 Horsepower était du pain béni pour mes oreilles, en quelque sorte le mélange d’influences toutes plus chéries les unes que les autres. Woven Hand était donc de la manne céleste, vu qu’à cela Eugene ajoutait des influences plus sacrées, plus religieuses, plus incantatoires à sa musique. Avec mosaic, ils nous avaient livré un disque excellent, bourré de feeling, et facilement appropriable, certes moins bon que blush music mais d’un niveau très élevé. Ten stones déçoit donc de prime abord. Le côté rock s’y fait beaucoup plus insistant, le disque est plus lourd en soi, basé sur des riffs. Il paraît qu’il se rapproche du feeling live du groupe, mais ca sent l’excuse foireuse pour ne pas avouer son envie de rock pur et dur. Car Ten stones c’est un peu un nouveau 16 horsepower, dans sa période la plus rock (donc la moins bonne). Ça c’est l’impression de départ, un disque un peu lourd, sur la longueur, qui n’atteint pas les sommets précédents. Pourtant en insistant un peu la magie opère. Derrière ces murs de riffs, cette batterie qui cogne plus qu’à l’accoutumée, se dégage quelque chose de très mystique. Les parties claires sont d’une évidence ravageuse, une sorte de sommet émotionnel et Eugene s’en tire encore une fois à merveille dans ses incantations. Je ne sais pas si je suis trop laxiste avec ce groupe, ou si ce disque est tout simplement génial, mais force est de constater que sur la durée il tient plus que bien la route, et passionne sur la durée. Bien que le riffing de guitares ne soit pas le propre de Woven hand, il permet de faire ressortir de manière bien émouvante le reste. Essai réussi, et surtout jolie prise de risque après un Mosaic très bien accueilli.
jeudi 23 octobre 2008
Woven Hand – Ten stones
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