CMI ! Cold Meat Industry. Je ne m’étais jamais intéressé aux travaux de Rome et c’est un tort. Je croyais à une énième resucée de Death in June, un projet dark folk passablement ennuyeux. On en avait déjà suffisamment avec DIJ qui fait du sous DIJ. Pourtant ici c’est une toute autre curiosité qui nous attire l’oreille. Une diversité à couper le souffle au sein d’un disque très riche. Certes rien de nouveau à l’horizon dans cette succession de titres. Pourtant chacun passionne, crée une ambiance différente et n’hésite pas à nuancer les différentes teintes. En quelque sorte des hymnes différents à la décadence mais aussi à la grandeur d’un empire. On passe aisément à des morceaux ambiant/indus (pas du In Slaughter natives certes mais on sent la patte CMI) à des moments plus cold wave tout en passant par des hymnes dark folk teintés d’optimisme. Toutes les armes sont là, l’ambiance cabaret y est même dépeinte (Die Brandstifter) avec une rare sensualité. Vocalement, l’effort est aussi marqué par la diversité, et bien que le ton reste grave, certaines envolées lyriques peuvent rappeler Peter Murphy (Wir Gotter Der Stadt). Le tout n’est pas trop grandiloquant, juste assez hautain pour paraître encore plus beau, et le peu de samples éparpillés rajoute à l’ambiance totale. Aux confluents d’un grand nombre d’influences (Laibach, Death In june, Bauhaus, In slaughter natives), Rome livre un disque très intelligent et fourni, aux palettes diverses. Drink the german wine…
jeudi 23 octobre 2008
Rome – Masse Mensch Material
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