lundi 17 novembre 2008

PIG DESTROYER- Natasha


Parfois, il est bon de fermer sa gueule, surtout quand on peut facilement coucher quelques lignes sans se creuser la tête. THE Hachou, futur grand Ingé-son, amateur de musique en tout genre à la discothèque remplie en pièces de choix, du jazz ésotérique au grind essencielle, en passant par l'électronique exigente, prend la parole. Place à notre homme pour causer Grind:


Je l'attendais avec une certaine impatience celui-ci, à tel point que j'ai fait une pre-order via le site de Relapse. Le petit texte de promo m'avait mis l'eau à la bouche : "Pig Destroyer brings you the story of Natasha over one, 35+ minute track of slow-motion, punishing doom more akin to early Melvins or Godflesh than the muscular grind they are known for. Now available as its own limited edition digipack and LP, Natasha is yet another striking chapter in the illustrious Pig Destroyer canon."Et en effet, on est bien loin des efforts précédents. Leur dernier album qui se voulait proche du death métal, voir du trash métal avait été assez décevant, certes le son était là (sans doute leur meilleur production) mais les compos avaient perdu en intensité, en rage, en violence, en bref tout ce qui fait qu'on adore Pig Destroyer. Ici on est loin de tout ca, de longues plages (dark) ambient, quelques petits drones légers (on est loin de Sunn O))) ) tout de même, des paroles soupirées (presque chantées, avec du chant clair, sisi !). Je vous rassure par moment on enclenche la pédale de disto, mais ce n'est pas pour autant que le BPM s'enflamme. Sur la plupart des albums de Pig Destroyer on retrouvait ce genre de morceaux à la fin du disque, je pense à Hyperviolet, Starbelly, ou bien encore la reprise de Oven sur 38 Counts Of Battery. Une nouvelle production assez surprenante qui se détache complétement de leur discographie et j'apprécie la prise de risque, surtout que selon moi elle est transformée en réussite. On est beaucoup plus proche du hardcore, voir même post hardcore, avec une grosse teinte d'ambient par dessus. De ce que j'avais entendu le prochain Agoraphobic Nosebleed va également bénéficier d'innovations, à croire que Scott Hull en a assez du grind, peut être qu'il a une tendinite aigüe le pauvre.


Hachou

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