
mardi 30 septembre 2008
OXBOW presents love's holiday orchestra live at supersonic 07

lundi 29 septembre 2008
RESIDENTS present the bunny boy

MOGWAI- The hawk is howling

mercredi 24 septembre 2008
FANTOMAS MELVINS BIG BAND dvd

DOWNTOWN 81

GREY MACHINE- vultures descend (mp3)

mardi 23 septembre 2008
COALESCE- functionning on impatience (10th anniversary ed.)

COLD SWEAT- Blinded

samedi 20 septembre 2008
Sonic youth/Merzbow/Mats Gustafsson - SYR 8 (Andre Sider af Sonic Youth)



Vous vous attendiez à ce que je vous dise que cet obet est le meilleur de la série des Syr depuis le Syr 7, voire meilleur? Que l'ami Bow se colle parfaitement à l'ambiance de ce live chaotique mais immergeant? Pourquoi pas me demander de mettre des mots sur un truc physique aussi...
(Pour info, ceci est un aspirateur industriel selon google Images, je n'en possède malheureusement pas, mais je possède la galette en question.)
Death in June - The rules of third
Play.Tu me passes le décapsuleur stuplait? T'as fait quoi hier soir finalement? Sympa d'avoir appelé hein. Non je déconne, finalement j'ai terminé dans ce restau à la con là, qui vendent de la merde chère en petite quantité. Ouais, je sais toujours pas pourquoi je termine là bas mais bon, pratique j'imagine. Ou jdois être con. .............................................................................................................................
Tu veux pas changer de disque stuplait? Ça fait demi heure qu'il nous casse les couilles cet enculé. Qu'est ce que c'est chiant putain? Du devendra machin avec un sens léger de l'ambiance. Death in June tu dis? C'est une blague?
Gravediggaz - 6 feet deep
Pas la peine de fuir, pas la peine de te cacher. C'est eux qui le disent d'ailleurs. Cours pas comme ça, ils sont là, derrière toi, prêts à te faire la peau. Il ont l'air coriace les gus. T'as beau toujours t'en sortir, là je pense pas que tu fasses le poids. En plus les enculés sont armés, ont ramené tout l'arsenal. En vla un qui pète sa teille de vodka tiens. Et ça fait rire l'autre. Ils vont pas te laisser tranquille mon gars, essaye pas de t'en sortir, essaye même pas de discuter, ni d'essayer d'en découdre. Mais qu'est ce qu'ils te veulent? Pourquoi ils ont l'air si remontés les quatre gaillards? Tu leur as fait quoi? Tu te serais quand même pas barré sans payer aprés t'être fait pomper le dard par une de leur catins? Mec ces gars la ils rigolent pas. Ah ben si, justement, ils se marrent grave là. Ils vont d'abord te faire danser les enculés. Comme dans un saloon, tu vas gigoter pendant qu'ils roulent un bon gros spliff. Et ils vont tripper la dessus. Morbides les mecs putain. Puis ils vont te ravaler la facade. Une bonne bouille de joker mon gars, tu l'auras bien merité. Mais tout ça dans la joie et dans la bonne humeur bien sûr! Vla que se ramènent les keufs. T'en as vraiment dla chance! Ah mais ils fuient pas les bougres! Les lames? Ils vont pas se les fumer quand même? En te regardant en plus! Et en souriant! Ben voyons! N'implore pas Dieu mec. Tu devrais plutôt leur demander de te saigner vite fait comme un homme qui se respecte sinon tu vas avoir droit à la totale... Je t'épargne les détails d'ailleurs. Ça te fait quand même pas un peu rire? Parceque eux si bordel!
vendredi 19 septembre 2008
NTM- salle de merde, là...
Ce matin, suite à une annonce AFP, tous les web journaux sont aux aguets car un "tassepé" serait sorti de la bouche d'un intervenant pour parler de la première dame de France. Ne faisons pas exception! Parlons-en!
lundi 15 septembre 2008
THIRD EYE FOUNDATION-Collected works

PORN-MERZBOW - ...And the Devil Makes Three

MF DOOM- Mm...food ( 2nd ed.)

Après avoir multiplié les sorties schyzophéniques (viktor Vaughn, King Geedorah...), et les contributions en tout genre ( madvillain et dangermouse), Daniel Dumile est devenu assez discret. Pratiquement aucune nouvelle de Metal Face depuis 3 ans. MF Doom c'est ce mec, un peu seul, à la musique charmante et amusante mais qui, sous la couche de sucre évidente cache un gars traumatisé. Et toute sa discographie prend alors ce virage dramatique. Dumile après avoir fondé une première formation hip hop (KMD) interromp brutalement sa carrière lorsque son frêre (membre du posse) se fait tuer. Pause du MC qui revient finalement à la fin du dernier siècle, totalement anonymement, caché par un masque metallique. Alcoolique, abîmé, il s'avère cependant être un des meilleurs MCs en activité. Flow coulant et rapide, sure et fausement paresseux. Il articule ses rhymes et trouvailles vocales sur une musique qui emprunte aux vieux jingles pubs, génériques de dessins animés. Il y parle aussi bien d'urine que de bière, de science fiction origami et d'égo en dérive. Ce "mm...food" illustre le travail remarquablement particulier de Dumile. Riche en morceaux structurés et construits, l'album part complètement en roue libre à la moitié, laissant places aux instrumentaux ( Metal Finger) avant de se ressaisir dans un dernier élan. Le disque prend alors un aspect progressif, preque psychédélique totalement remarquable. Si ce second album de Doom est grand, c'est de la ré-edition qui nous interesse ici. Enrobée dans une pochette metallisée, elle est scellée d'un autocollant qui sent le chocolat lorsqu'il est frotté. On y trouve aussi un poster et un sticker. Chouette! le vrai truc en plus, c'est ce dvd qui retrace la tournée qui a suivie l'album. Dumile, incapable de sortir du territoire US (il serait soit disant clandéstin, donc impossible de quitter le pays si il veut y revenir... bon...), arpente les salles toute plus bondés ou vides les unes que les autres. Mais entre ses lives paresseux (typique hip hop) et efficaces malgré tout (re-typique hip hop) ce qu'il est donné de voir c'est la grande solitude de ce mec qui jamais ne quitte son masque devant la caméra, toujours un bière à la main, déambulant de salle en salle et de chambres d'hotels en chambre de motels. Soit l'illutration de la detresse terrassante d'un géni, ruiné physiquement et moralement. A voir!
A PURGE OF DISSIDENTS

ELECTRIC WIZARD-witchcult today

BLACK ENGINE- Klu Klux Klowns

martelés et ultra répétitifs, ou partir seul, libéré des autres. Sur Wolf day, une phrase lourde tout en groove dessine le morceau, et on tombe encore plus dans le noise rock, pas loin d'Unsane. La production est de plus totalement lourde et précise. Une bonne galette, et heureusement que les messieurs n'aient pas eu la mauvaise idée d'avoir un vocaliste la dessus, déjà que le nom du disque est moyen.
CLARK- turning dragon

MESHUGGAH-Obzen

samedi 13 septembre 2008
TORTOISE+AZUREK+DRUMM, Cité de la musique.

vendredi 12 septembre 2008
MELVINS, BIG BIZ, PORN, elysée montmartre

jeudi 4 septembre 2008
THE LOCUST, maroquinerie.

Formation serrée pour une musique qui ne l'est pas moins. J'ai déja à peu près tout décrit ce à quoi ça peut ressembler. Ca joue et c'est bien foutu. J'ai un mal fou à rentrer dedans. Et vu que contrairement à toute la première rangé, c'est pas des potes, j'ai même pas ma mauvaise bonne foi pour dire que c'était mortel. Vu qu'on est de vrais tocards de parisiens, on se fout tout devant pour les sauterelles ce qui induit donc un certain dédain pour les 3 précédents. Les mecs viennent installer leur matos déja déguisé, ce qui est très classe, surtout quand leurs costumes sont de bons goûts (ils ont rajoutés des plaques de faux poils un peu partout , c'est magnifique) et un poil petit. Quand le batteur remet bien sa batterie juste devant nous, on à donc tout le loisirs de s'améliorer en biologie (nos derniers cours sont un peu vieux, c'est jamais mauvais de faire un rappel et ca permet d'être moins con au trivial pursuit) en pouvant constater qu'une sauterelle possède bien une raie, elle aussi. Le glamour n'est pas loin. Les mecs s'installent en ligne, comme Devo qu'ils adorent ( qui n'aime pas Devo aux US ???). Le guitariste, le bassiste, le batteur et enfin le monsieur aux clavier-ils sont aussi tous responsable des voix, excepté la raie de sauterelle. Doivent pas manquer de thunes quand même ces braves gens. Que du beau matos, batterie haut de gamme, basse en plexi, clavier moog, amplis de luxe. La peur au ventre de se faire dépouiller le van aussi. Aucun signe de départ et BIM, c'est parti pour une heure de symphonie en cigalle mineure. Ca joue. Aucun doute la dessus. Puissant, massif et agressif. Warsaw was raw leur serait aller comme un gant tant la batterie blast avec puissance. Guerre feu village (BURN OUT tm)! Mais l'invasion de sauterelle aussi ça colle bien. Pire encore, les moments d'accalmies où les longues plages aux synthés prennent toute leur ampleur.Le son est bien entendu monstrueux et précis. Rarement le groupe ne se donne un point de départ précis, on en devine la grande concentration des 4 mecs. Chaque seconde compte et la durée du show est remarquable. Si le groupe est impressionnant, c'est bien le batteur le clou du spectacle. Il se donne à fond, au bout de 20 minutes, sa cagoule est remplie de sueurs, et il devient difficile pour lui de se moucher (classe) ou de cracher. Il est clairement défait après chaque morceau et profite du peu de temps accordé par l'accordage pour optimiser le temps de repos. Son jeu est précis, rapide, puissant, et dévastateur. Mais il est également inventif. Evitant les longues phrases répétitives, il multiplie les cassures qui plutôt que de rester de simples breaks deviennent à leur tours des phrases musicales, des motifs à part entière. Le voir jouer est phénoménal. Il fait en grande partie la force de l'orchestration du groupe, faisant avec le clavier une paire tout à fait remarquable et jouissive. Ce groupe est clairement rock, mais le duo batterie/ claviers prend les devants et semblent guider, piloter la musique. Pas d'autre possibilité de constater que the locust est un groupe immense, intelligent. Trop rare.
mercredi 3 septembre 2008
SMASHING PUMPKINS-Zeitgeist

mardi 2 septembre 2008
The Velvet Underground - White light/white heat
1967: Tu pues, bordel qu'est ce que tu pues mec! Quel enculé d'avoir pété alors qu'il fait moins quinze dehors. Puis c'est quoi ce bruit putain? Ta radio déconne ou quoi? C'est aussi crade que ton odeur ce son. Pourquoi ça grésille autant? Putain, vraiment dégueulasse ton ambiance. Tu m'avais habitué à quelque chose de plus raffiné, avec votre pétasse là, Nico. Et qu'est ce que c'est que ce son merde? Vous avez perdu vos instruments? J'imaginais pas que vous ne saviez pas jouer à ce point là. Et merde, en plus ça dure cette blague. Quel je m'en foutisme se dégage de votre étron là! Aucune énergie en plus. Brian Jones et ses potes le faisaient bien mieux eux au moins. T'apelles ça du rock? Vous portez même pas la méche! Tu crois que tu vas en vendre de ta bouse? Même Andy Warhol vous soutient plus. Tu veux que je t'explique ce qu'est une mélodie? Et arrète de roter aussi, t'es vraiment un porc. Aucun feeling, aucune vision novatrice, une belle blague d'ados attardés tiens. C'est pas fini votre crise? Allez, éteins moi ça, fermez la votre gueule une bonne fois pour toute ça me stresse vos conneries.1977: Dingue cette expansion des musiques agressives. Dingue ce genre punk! Putain et ce look trash! Ca suinte de partout, vive la révolution, le système est corrompue. Jte pète à la gueule t'as vu. Et c'est qui ces tarés là, Throbbing gristle? Very friendly, c'est quoi ce morceau fleuve de 20 minutes avec une seule mélodie? J'ai déjà l'impression d'avoir entendu ça quelque part tiens... Ouais, les Stooges ça doit être ça. Ils en avaient de la vision eux au moins. Son novateur, raw power, energie decuplée, tout ça, t'as vu.
1990: Cool tous ces compositeurs modernes, ces musiques experimentales, ce retour au son de Tony Conrad etc... Classe l'introduction dans le monde du rock de sons plus complexes. Sympa cette itération des mélodies, ces visions shamaniques de la musique. Dément ce qu'ils apellent le grunge, les jeux sur la distortion, le rock alternatif, la crasse à l'état pur.
2007: Tiens un retour du psychédélisme dans la musique. Géant ces déconstructions, ces inspirations diverses dans le débridage de compos.
1967: Mec, tu t'es chié dessus? C'était quoi ton vieux trip là, ça fait une heure que je te secoue, t'arrètes de divaguer? Tu me parlais du futur, bouffon! Faut arreter de suite les produits, ça te réussit vraiment pas...Tu débloques de plus en plus va!
Limp Bizkit - Three dollar bill Y'all
"Que des trucs d'adulte politiquement corrects et là PAF! Limp Bizkit!" C'est par ces mots que mon collégue s'exclame lorsque je lui jette la boutade: "Manque du Limp Bizkit sur ce blog". Finalement la blague a pris forme. D'un côté on a déjà du Opeth (du BAN aussi me souffle t'il à l'oreille). Le problème c'est quoi en fait? Que la majorité des critiques sont devenus trop coincés pour accepter le fait qu'ils se sont pignolés sur ces disques à un moment donné? Où tout simplement que dans une certaine élite musicale geek le passé se résume à la semaine dernière? Parceque merde, ce disque a beau être con, idiot, ado, teubé, il est tout sauf raté. A l'image d'un délire qui se serait étendu à tout un disque, voire tout un genre, à l'image d'un type plus con que la moyenne (Fred Durst), l'efficacité est de mise de bout en bout. Survitaminé par le son de l'ami Robinson, qui donne certainement une bonne partie de l'interêt au disque en customisant un son de batterie de Otto démentiel qui ne restera pas dans les annales pour n'avoir pas joué avec style et identité de son instrument (son pote de korn lui par contre, une autre histoire...). C'est aussi la machine à riff Borland, qui agresse sa 6 cordes avec force et rage, en délivrant des sons simples et bruts de decoffrage. Allier rythmique hip hop, riffing basique mais entrainant et surtout aucune prise de tête durant toute la durée, le premier essai d'un groupe maudit, voué à rester dans un bac néo métal pour connard de moins de 15 ans est déroutant d'ambition. D'ambition au détour d'une richesse rythmique bien plus poussée que toute la scéne, qui se pose parfaitement sur la cradeur des samples d'un DJ devenu fondateur de toute une scéne, balançant avec je m'enfoutisme Hymnes sur hymnes. D'ambition aussi car une grosse cohérence se dégage du tout, avec une évolution notable des morceaux, qui culminent sur un Stalemate outrageusement déroutant de qualités, de rage et d'émotion brute, pour redescendre sur une reprise de Faith encore plus branlante, délabrée qui amène peu à peu sur un final d'un petit quart d'heure sans fin, sans but ni apogée. En quelque sorte un néant qui termine sur son propre reflet, au détour de virages sans interêts, de cassures sans envie, sans besoin de réellement couper. Alors ouais, le disque le plus idiot selon certains, mais d'une rare qualité, et homogéneité, qui évite le recueil de tubes dans lequel ils tomberont par la suite, qui fait preuve d'une rare maitrise des compositions, et surtout del'exercice de style qu'est un disque. Car ce premier opus en est réellement un, une sorte de manifeste sonique, de bombe decomplexée dans le cul d'un rock trop gentillet, mais aussi un serpent qui se mord la queue dans un final psychédélique. Le premier et dernier essai d'un groupe qui tue un genre. Vous imaginez la blague? Limp Bizkit sur beyond the noize? Quelle tâche cela ferait...
Industrial Music for Industrial people
L'intellectualisme n'est quand même pas poussé trop loin. D'accord c'est un billet sur un bouquin auquel on a droit, mais pas n'importe lequel, toujours en relation avec la musique. Pas n'importe laquelle en plus, mais les fondements de la musique industrielle. Un peu la bible pour celui qui cherche à comprendre le pourquoi de ce courant, ses origines. Divisé en quatre parties, l'ouvrage s'attarde sur l'époque Throbbing gristle pour ensuite s'interesser à Psychic TV, Coil, Chris and Cosey et finalement sur l'actualité de tous ces projets. Les gros points positifs seront surement la documentation extrème du fan que semble être l'écrivain, collectioneur d'objets d'une rareté déroutante et d'anecdotes bien senties. Ainsi, la période COUM Transmission est relatée, les performances extremes étant le socle de l'activité de Throbbing gristle, leur fondement. Ainsi, l'ouvrage permet de comprendre la mission, l'état d'esprit de ces performers sans limite pour ainsi saisir le pourquoi de la suite. Une partie sur Coil plutot trés interessante aussi, où l'on essaye de saisir les fuyantes personnalités de Christopherson et John Balance tout au cours de leur oeuvre fournie.Peut être que la partie sur Chris and Cosey est moins digeste, plus de l'ordre de l'énumération, mais de toute façon elle n'est pas le centre de l'activité industrielle. Cet ouvrage permettra aussi de cerner les personnalités divergentes de Genesis P Orridge, et de comprendre le pourquoi du temple ov Psychic youth (sa secte post TG). The Missions is terminated...
Om - Gebel Barkal

Cut city - Exit Decades
Il y a des fois où il aurait mieux valu s'abstenir. En l'occurrence là il s'agit de critiquer avant usage. On en avait marre de tous ces clones de Joy Division, ou des Chameleons, sorte d'ersatz mélodique rock a la rythmique plus ou moins enlevée. Pourtant c'est de Suède que viendront les prochains à nous convaincre. Là où Interpol fatigue avec ses gimmicks (tout de même de qualité relativement bonne il faut l'avouer), Cut city sublime un genre d'une mode passagère. Le tour de force réside dans des compositions plus enlevées, des sons plus variés et plus riches, et surtout une décomplexation de compositions qui évitent un ecueil atrophié. Tout au long de sa courte durée, Cut city ne révolutionne rien, mais en plus de ne pas fatiguer dompte facilement et convainc par ses mélodies relativement mélancolique, sans tomber dans le larmoyant. On rajoute une couche de rythmique enlevée, de basse mixée en avant qui s'amuse dans sa propre mélodie, un son de guitare plus cristallin que la moyenne, et des envolées vocales relativement discrètes car passagères. Un peu ce que les editors ont oublié, qu'interpol a caricaturé au fil du temps, Cut city ramène de la fraicheur dans un genre qui suffoque. Pas inoubliable, mais tout de même fort plaisant. Bien entendu on ne se demandera pas si la suite vaudra la peine, on prèfére ne rien attendre et profiter de ce recueil de compositions cools de haut vol.
lundi 1 septembre 2008
Sonic Youth - Rather ripped
Ça la foutait mal pour beyond the noize (trop cool le z dans le noize t'as vu?) de ne pas parler DU groupe le plus noise de toute la scéne rock, ou du groupe le plus rock de toute la scéne noise, ou du groupe le plus rock de toute la scène rock. Choisisez la mention que vous jugez la plus excitante pour votre cerveau de façon à jeter une oreille sur le groupe. Comme je suis pas du genre gros coup de théatre, je ne vais pas m'attarder sur l'album le plus marquant du groupe, loin de là. On va faire simple en discutaillant sur le dernier en date (sans compter la compilation de faces B, mais si il y a demande, on peut y répondre). On avait laissé Sonic youth avec son meilleur album de sa "deuxième période", Sonic Nurse, le plus abouti, le plus riche, le plus sexuel, et le plus parlant de tous ceux sortis depuis Washing Machine. Deux années plus tard, revirement de situation pour un groupe ayant été maintes fois mis sur un piédestal, puis enlevé, puis hissé aux cieux, puis conspué. Rather ripped c'est un peu le enième RAB (rien à battre pous les nons geeks, y en a t'il qui nous lisent d'ailleurs? Y a t'il des gens qui nous lisent tout court d'ailleurs?) que livrent les sonic youth. Et finalement, ils s'en sortent toujours aussi bien, dans ce style plus apaisé, plus easy listening, moins angoissé, moins froid qu'avant. En même temps pour ça ils ont les Sonic youth recording non? Sonic youth tout court, c'est un peu la pop qui n'en est pas, le trésor caché de peu (pas tant que ça non?) de gens, les pièces d'orfèvres sur lesquels se pignolent une élite élue (j'en fais trop) de la scène rock. Et puis pour la dernière fois, c'est surtout un gros pied de nez à toute la scéne rock/pop brit en arrivant à pondre des mélodies toutes plus incisives, groovy, belles les unes que les autres tout en glissant une touche (parcimonieuse) de distortion, de dissonance dans les plans. Puis c'est aussi Pink Steam, un des plus beaux morceaux du groupe depuis I love her all the time ou Tom Violence. Finalement c'est un ènième disque d'un groupe qui n'a pas fini de ne pas nous fatiguer. Si vous n'êtes pas contents, que vous préférez l'époque bad Moon rising, penchez vous sur les SYR, tout en avouant qu'en pop/rock qui n'en est pas vraiment, il n'y a rien de mieux.
Amen Ra - Mass IIII
C'est bizarre, dernièrement les chroniques du genre dit postcore ne pullulent pas sur les zines habitués à se toucher dessus. Pourtant Cult of Luna vient de sortir son dernier médicament anti insomnie en date trés recemment. J'avouerais ne pas avoir lu grand chose sur ce nouvel Amen Ra. Tant Mieux. Pourquoi cet album là serait moins utile que le précédent? Pourquoi le genre serait moins utile maintenant? Amen Ra est un des rares groupes du genre qui arrive à jouer avec nos nerfs, qui arrive à faire passer sa maitrise approximative des ambiances pour de la catharsis à l'état pur. Finalement, peu d'influences diverses sont digérées, beaucoup de Neurosis, pas trop de trucs aériens, pas mal d'Overmars, mais surtout une grosse envie d'étendre les compos jusqu'à la brèche. Jamais trop long, jamais trop chiant, l'ambiance est plus que poisseuse, d'un vice rare. Amen Ra joue avec ses sentiments les plus malsains, nous écrase avec ses névroses et s'en débarasse sans jamais les expédier. Alors ouais, ça sera toujours moins direct que la claque frontale que nous avait mis Mass III, mais toujours aussi peu fin, aussi largement noir et peu intellectuel. A l'heure où on nous vendrait de la musique par des mots, Amen Ra se passe de cette chronique inutile, et donne de suite rendez vous sur scéne. Alors en effet, c'est loin d'être le disque de l'année, le tremblement de terre stylistique, mais ça l'était pas plus ya 4 ans, ni 7. Toujours aussi inutile, mais toujours aussi salvateur pour eux, et donc prenant pour nous. Dans un genre à consommer avec parcimonie, Amen Ra s'imposent comme les plus recommandables.
VVV - Resurrection River
Oo glory glory, Alleluia! Vainio, Vaisainen et Vega, autrement dire les deux têtes (non) pensantes de Pan sonic aux côtés de l'icône rock n roll qu'est le chanteur de Suicide collaborent pour la deuxième fois sept ans aprés endless. Et l'ambiance est à la fois la même (si tu reprends les mêmes gaziers ils vont pas pondre un truc zouk), mais complètement différente. Là ou Endless privilégiait les climats angoissants, la nouvelle collaboration laisse libre cours à la deuxieme personnalité de Pan sonic, autrement dit celle qui pilonne un peu plus sa rythmique. Mais pourtant le maître de cérémonie reste Alan Vega, qui au gré de ses incantations insuffle un côté rock n roll, voire rockabilly à certaines des compositions complétement shooté. L'ambiance y est donc depravée, sorte de rock n roll moderne sans guitares, sans batterie, sans basse, avec une voix cocainée (on a droit à la descente: It was her eyes, et à la montée: 11:52 PM) et une instrumentation ketaminée complètement shizophrène, entre ambiances complétement aseptisées, d'un vide emotionel depressif (proche des climats de endless) et des chansons qui sonneraient comme du Suicide si Martin Rev et Alan Vega avaient continué. Au final la teinte est moins festive, moins "découverte de la poudre" que ce que pouvait sonner Suicide, et le ton plus vieilli, plus grave de Vega se colle parfaitement aux instrumentations libérées de Pan sonic. Must Have.
ALVA NOTO- Unitxt
