vendredi 6 mars 2009

My dying bride - The lies I sire

On passera sur la pochette, qui finalement est tout ce qu'il y a de plus moche, typo typiquement métalleuse, collée sur des couleurs plus blanches qu'à l'accoutumée, remplie de clichés, mais bon, My dying bride n'est pas le groupe qui les évite. Pourtant par le passé, sur 34,788% complete, le groupe avait su se renouveller, changer cet écueil, et le reste de la discographie déclinait unmétal depressif à travers de différents choix stylistiques.
Pourtant, My Dying bride risque de livrer le disque le plus chiant de 2009, le plus vide et le plus imbitable sur la durée. Sur le précédent opus déjà, on sentait ce côté chiant, qui était effacé par quelques compos valant la peine, ou MDB arrivait à reproduire la magie qui les caracterisait, romantique, accolé à un riffing épico depressif. Içi, encore une fois exit cette schizophrénie qui nous avait tant plue sur The light at the end of the world, entre passages enervés, voix blackisantes et moments de pure tristesse. Stainthrope oublie qu'il peut crier, à part sur a chapter in loathing, bien poussif et mal amené. Les compos quand à elle sont redondantes, fatiguantes et d'une longueur malvenue, entre riffs aigus mal placés, breaks qui débarquent comme un cheveu sur la soupe (pas la peine de sortir le violon à des moments inutiles hein, on vous en voudra pas). Reste toujours ce chant de Stainthrope toujours aussi majestueux et grandiloquant, mais qui perd en intensité à pleins de moments (Sanctuario di sangue et son chant à la hetfield, quel gâchis). Impossible de ne pas s'emmerder, de surcroit quand la production rend le tout encore moins passionant: je pense à ce sont de batterie fisher price, qui cache une rythmique peu inspirée, à ce riffing trop lourd qui cache un manque de poids sur la durée. My dying bride tombe dans son propre ecueil, veut jouer du My dyng bride ce qu'il y a de plus pur, mais au final livre un disque encore moins glorieux que Saturnus et son veronika decides to die, caricatural et ereintant de manque d'inspiration sur la longueur. Cette chronique arrive tôt, certes, mais My dying bride vient de signer le disque de trop, celui qui clôt définitivement l'attrait que l'on pouvait avoir pour le groupe et qui s'est éteint avec songs of darkness world of light. Redites poussives, marquées par un grand passé doom death, MDB n'est que l'ombre de lui même tout au long de cet opus mal ciselé, mal emballé, pas terminé, pas inspiré, chiant comme la lune.
Il aura une place dans le top de 2009, pour sûr...

1 commentaire:

Dakota a dit…

Bonjour j'aime ce disque aprés plusieurs écoutes c'est vrai qu'il semble mal produit mais la plupart de ses faiblesses le rendent trés humain. L métal est genre difficile et rare sont les groupes qui s'investissent autant avec cette integrité!
amicalement
dakota