
Deuxième essai avec le chapelier fou, qui lui tire l'essence onirique du morceau en livrant une savante version cristalline, en agenceant beats déconstruits dans la plus pure tradition Richard D james album, en ralentissant et cassant les rythmes pour mieux arriver à intercaler sa patte colorée presque cabaret à la musique et finir par faire s'accoupler la mélodie de base au pur autisme électronique. Prouesse.
Matt Elliott quand à lui déleste un instant ses errances folks désenchantées des carpates pour renouer avec ses anciens amours de la basse et de la science du rythme. Il signe sous Third eye foundation un remix dans la lignée de celui d'oktopus avec moins d'aisance, et en laissant vivre un peu plus la musique de Yann Tiersen, en laissant la vie derrière sa couche de basse écrasante aux confins des sorties hyperdub. Comme si le morceau vivait encore, même écrasé sous une couche de ciment.
Après ces trois remix qui élèvent clairement le travail de Tiersen sur un plan rythmique, jouant avec la mélodie pour la transformer en quelque chose de beaucoup plus sombre, versions salies d'un morceau presque enfantin, c'est Tiersen lui même qui se prête au jeu en rendant une copie labyrynthique de son morceau divisant en deux mouvements son morceau, un premier dénué de rythme, presque néoclassique, apaisé, pour s'ouvrir sur une deuxième partie plus lancinante et surtout bien plus électronique et minimale que ce à quoi nous avait habitué le gazier.
1 commentaire:
Tu sais vendre ta cam' Choma, je prends.
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