vendredi 17 septembre 2010
Inade - The Incarnation of the solar architects
'' To will, to know, to dare, to be silent'' nous indique le livret. Inade explore depuis quelques temps les contrées extraterrestres de la musique. Leurs disques arrivent sur la planète terre avec plus ou moins de réussite. Là où Samadhi state était arrivé à son état le plus épuré par chez nous, avec le sentiment que la musique d'Inade vivait moins que d'accoutumée, cette nouvelle livraison a été épargnée par les services postaux d'outre monde. The Incarnation of the solar architects triture encore et toujours cette musique inhumaine et décharnée. Une prière venant d'ailleurs. Inade est une incantation païenne venant d'une autre galaxie. Le dark ambiant rituel se fait aujourd'hui plus rituel qu'autre chose. L'aspect rythmique, martiale de la musique engorge des nappes abyssales pour les recracher dans des sonorités béates. Ce disque crucifie son propre prophète pour exhumer d'autres morts. Inade contemple un champ de bataille intergalactique, avec un fort ton guerrier et vengeur, comme pouvait l'être In Slaughter natives. La comparaison s'arrétera là car ce disque passe le genre habituel dans un trou noir qui serait le filtre de la musique sombre. Quelque chose semble s'arrêter à l'écoute de cette épopée spatiale. Le temps pourtant continue son vol, mais il nous est présenté differemment. Si la musique céleste est souvent aussi ennuyeuse que son qualificatif est pompeux, The Incarnation of the solar architects est plutôt abyssal et nous plonge dans un océan d'une autre galaxie. Inade semblent connaitre les rouages du cerveau humain pour mieux le dompter. Ce disque en est la preuve, et le moteur de notre esprit a déjà cessé de tourner avec cette litanie venue d'ailleurs.
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