Bobby, jeune cadre dynamique bien dans sa peau, bien dans son boulot et bien dans sa Porsch perd son job à cause d'un plan de restructuration (dont le seul but est de faire gagner des sous au méchant patron en faisant en sorte que l'offre de reprise d'un concurrent soit la plus haute possible). Il se retrouve donc comme une merde prolétarienne, voué à écumer les sites de recherche d'emploi et à se prendre des vents à chacun de ses entretiens d'embauche.
La première ambition du film est assez banalement traitée. Une tripotée de personnages, tous masculins, d'âge différent, de corpulence différente et de couleur de cheveux différente perd son travail. Du jeune beau gosse au vieux briscard qui a commencé comme soudeur et qui était le meilleur ami du patron, tous sont logés à la même enseigne, soumis aux fluctuations insaisissables du marché, suspendus au sacrosaint cours de l'action. La leçon est vite donnée: à trop vouloir faire les rois du pétrole avec de l'argent virtuel on finit sur le carreau à voir sa vie réelle perdre tout son sens. La rédemption? Le retour à l'économie réelle, à une économie de production et non de spéculation, à la petite entreprise qui respecte ses travailleurs et qui lutte pour faire vivre des chantiers (tout cela incarné en la personne de Kevin Coster, charpentier bourru et presque de gauche). Pas grand chose de neuf donc, Wells reprenant juste l'idée en vogue du moment, la relocalisation des activités primaires et secondaires.
Rien de neuf non plus niveau castration, si ce n'est qu'on est dans un bel étalage de ce qui se fait de mieux en ces temps-ci. Des hommes, maltraités par l'entreprise (la mère, la femme, au choix), délaissé par l'argent (la maîtresse), obligé d'abandonner leurs biens les plus précieux à l'image d'un Ben Affleck qui se sépare de sa virilité personnifiée par sa voiture avantl'émasculation ultime, le retour chez les parents, symbole d'infantilisation et d'effondrement de la figure paternelle. On félicite Wells pour cette belle apologie du paternalisme et pour ce beau croc en jambe fait aux femmes. Elles sont toutes insignifiantes. La femme de Affleck est cloitrée à la maison, il ne veut pas qu'elle travaille et son retour au boulot est un signe d'échec social. La femme de Cooper est malade et passe ses journées au lit, en plus elle lui en veut de perdre son boulot et le vit comme une honte tandis que celle de Tommy Lee Jones ne comprend pas que celui-ci ne veuille pas lui obtenir un jet privé pour aller faire du shopping...
Ah ces femmes, toutes aussi vénales et feignantes! Après tout, c'est certainement de leur faute la crise des subprimes! Ah j'oubliais, devinez qui est responsable des licenciements? Je vous le donne dans le mille, une DRH (Maria Bello)! En bon misogyne, je vous avoue que ça me fait personnellement rire... Pas sûr que ce soit le cas d'Isabelle Alonso... M'enfin, qu'elle se rassure, tout fini bien: l'homme et l'entreprise finissent par convoler à nouveau dans un monde où l'argent est réel et ils eurent plein de petits bateaux. Finalement, elle doit pas être si loin cette fin de crise...
Rien de neuf non plus niveau castration, si ce n'est qu'on est dans un bel étalage de ce qui se fait de mieux en ces temps-ci. Des hommes, maltraités par l'entreprise (la mère, la femme, au choix), délaissé par l'argent (la maîtresse), obligé d'abandonner leurs biens les plus précieux à l'image d'un Ben Affleck qui se sépare de sa virilité personnifiée par sa voiture avantl'émasculation ultime, le retour chez les parents, symbole d'infantilisation et d'effondrement de la figure paternelle. On félicite Wells pour cette belle apologie du paternalisme et pour ce beau croc en jambe fait aux femmes. Elles sont toutes insignifiantes. La femme de Affleck est cloitrée à la maison, il ne veut pas qu'elle travaille et son retour au boulot est un signe d'échec social. La femme de Cooper est malade et passe ses journées au lit, en plus elle lui en veut de perdre son boulot et le vit comme une honte tandis que celle de Tommy Lee Jones ne comprend pas que celui-ci ne veuille pas lui obtenir un jet privé pour aller faire du shopping...
Ah ces femmes, toutes aussi vénales et feignantes! Après tout, c'est certainement de leur faute la crise des subprimes! Ah j'oubliais, devinez qui est responsable des licenciements? Je vous le donne dans le mille, une DRH (Maria Bello)! En bon misogyne, je vous avoue que ça me fait personnellement rire... Pas sûr que ce soit le cas d'Isabelle Alonso... M'enfin, qu'elle se rassure, tout fini bien: l'homme et l'entreprise finissent par convoler à nouveau dans un monde où l'argent est réel et ils eurent plein de petits bateaux. Finalement, elle doit pas être si loin cette fin de crise...
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