vendredi 27 juin 2008

COALESCE- salt and passage EP


Coalesce va probablement finir par apparaître comme les ramones du hardcore . Vous savez, ce groupe de punk rock dont il ne fallait pas rater le concert d'adieu , car ça aurait pu être le dernier. Coalesce, après de multiples tentatives de revenir et de se dissoudre réapparait de manière concrête en assurant une tournée aux USA dans un premier temps ( y'a 6 mois Sean Ingram expliquait que c'était inenvisageable pour l'europe , aujourd'hui c'est en discussion ...) et accompagne ceci d'un élegant 7" . Disponile en plusieurs couleurs, tout en edition limité, Coalesce place son retour sous un nouveau jour. Le groupe semble se rapprocher de plus en plus de Tool ( je vais faire hurler les puristes) dont Ingram , le chanteur est un grand fan . Les visus psychédéliques , les paroles étranges et hérmétiques , et cette musique qui compile en un temps record un nombre de plans, d'idées tout aussi notables. « Son of son of man », premier titre de l'objet présente un coalesce en grande forme. Malgré un changement de batteur , la dynamique coalesce est la, toujours aussi imperturbable , toujours aussi cassée et étrange , toujours aussi arythmique. Jes Steineger, guitariste de la formation (et seul membre originel , finalement , avec Ingram) prouve encore une fois qu'il reste un guitariste au jeux particulier , largement au dessus de la masse de six-cordeux. Le jeu de Nat ellis reste très tendu, comme si coalesce montrait sa filiation au noise rock. Mais surtout , Sean ingram , rescapé psychotique sous ses airs de bons bouseux prouve qu'il est une des grandes voix du hardcore, que son approche va bien au delà du simple hurleur. I am this , second morceau du disque est un poil plus rock, plus punk comme encore un clin d'oeil a ce rock seventies qu'ils ont embrassé sur leurs reprises de led zepellin dans la seconde moitié des 90's. Le rythme est soutenu , les cassures se multiplient. Coalesce grave en moins de 10 minutes deux morceaux cruciaux dans sa discographie, déjà classiques.

1 commentaire:

gulo gulo a dit…

arythmique ? je sais pas, on fait difficilement plus funky que ce disque