lundi 14 décembre 2009

This immortal coil - The dark age of love

Visiblement ça fait une paye qu'ils sont sur ce projet. Ou du moins qu'ils pensent à le sortir. L'hommage à John Balance. Aux vues de notre domicile (notre domicile web hein), Coil est içi un groupe référence (pas autant que shit and shine, sic). Référence surement car leur musique, qu'ils promenent depuis le split de throbbing gristle, donc le début des années 80, est surement le moteur, la clé pour comprendre...la majorité des choses chroniquées ici et ailleurs (vous m'en voudrez pas d'un si mauvais jeu de mots pour citer le label). Pourtant, sur ce disque hommage, un parti pris est de rigueur: cordes et arrangements dépouillés. Parti pris qui risque d'en secouer plu d'un, et pas des moins bon, connaissant l'amour pour les machines, pour les bidouillages electroniques, les incursions bruitistes du duo. Pourtant ni le line up, ni le choix artistique de ce tribute album ne pourra nous faire crier au scandale, car cet hommage est poignant. Des noms connus, entre Chapelier fou, Yann tiersen, Matt Elliott, Oktopus (de dälek, producteur attitré de la bizarrerie), Sylvain Chauveau, DAAU, Bonnie Prince billy, le mélange des chants, des ambiances, des cordes fait mouche. Puis il y a quelque chose de typiquement français, parfois cabaret, mais surtout trés axé sur le dépouillement de l'ambiance dans ce cd. Là où Coil savait jouer à la fois avec une surenchere d'effets, de nappes, de sons, mais aussi avec un côté ambiant tout au long de ces travaux, ce cover album décide de ne pas faire des covers de Coil, mais de s'approprier des compositions, avec un feeling pop deluxe. Le choix des morceaux aidant aussi, morceaux plus apaisés de coil, plus lunaires, chantés, poignants initialement, entre un red queen de music to play in the dark, un ostia de horse rotovator sublimé par bonnie prince billy, un tattoed man chanté de manière presque putassière, et pourtant attachante.
Ce collectif d'artistes tous criticables les uns aprés les autres peut être mais qui apprennent au cours de leurs sessions l'apport qu'a eu Coil sur leur musique, sans peut être même les connaitre. Une leçon d'amour, peut être pas un disque pour fans de Coil, loin de là, mais clairement une port ed'entrée pour les fans de musique qui auraient oublié ce grand groupe.
Et peut être un cri aux labels pour enfin réediter les disque de cette mythique formation essentielle à la musique, à un prix abordable.
Poignant.

Aucun commentaire: