Michael Gira, avant de libérer son backing band de son label, a décidé d'offrir des vacances à ces petits hippies à la croix de bois, histoire de s'aérer le cerveau bien obstrué par des tensions toute médiévales du précédent album où les joueurs de luthe nous chantait l'air niais "love is simple". "Prenez le fric et payez vous des vacances, enjoy the sun!" a dit papa Gira, qu'on écoute toujours soigneusement dans ces cas-là. Du coup, les deux morceaux qui ouvrent l'album donneraient presque une fausse image renouvellé du groupe. Une sorte de Tortoise qui aurait découvert les bienfaits des chants en canon sur la plage avec une guitare sèche, tentative déséspérée de ramener de la gueuse au camping pour coppuler. Ca groove sec au début, avant que le calme et l'ambiance forestière reprennent leur place dans la musique du groupe. La suite n'est pas de tout repos, parfois le groupe cache un mur de guitare derrière une fougère touffue qui surprendra même le plus préparé à la blague qui file une crise cardiaque. Combat de pomme de pins. Retour à la plage, où les américains malmène leur drapeaux. Energie retrouvé, folklore maltraité, les étoiles sont transformées. Le fanatisme de la tache de javel sur les t-shirts ne suffit plus. Cintrés, Akron family danse. Autour du feu. Sacrés américains.
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