Brutal truth s'étaient séparés en laissant derrière eux une poignée d'albums qui tous, sans exceptions, ont une valeur particulière pour les fans. Le premier reste le préféré de la frange plus death classique, assomée par la violence et l'armée de classique qu'alignaient l'album. Need to control presentait une première ouverture vers la bizarrerie, à mi chemin entre un début de carrière et une sutie plus experimentale qui s'illustrera à merveille sur le dernier jusque là, sounds of animal kingdom et sa pochette qui rentre facilement dans le top des plus laides de l'histoire. Production poisseuse signé Anderson, Brutal truth saluait son public avec un album des plus étrange, déstabilisant. Au milieu vegète un double live chaotique et un EP, kill trend suicide culte. L'annonce du retour de la formation culte, débarassée de son guitariste historique, Grun, a fait son petit effet et une tournée a permis de vérifier ce que l'on avait pu imaginer alors: BT reste les maitres du Grind core surpuissant, et l'age et les kilos n'ont pas eu raison de la puissance de feu du combo. Armé d'un nouveau guitariste qui a moins à voir avec un death metalleux classique mais plus avec un texan en boots qui joue du hardcore, Brutal Truth sort son nouvel album après un silence de 10 ans-et ils ne sont pas les seuls chez relapse dans cette situation. Certains se posent la question: quelle est la pertinence de Brutal truth en 2009, après Dying Fetus, Nasum, Agoraphobic nosebleed, Kalibas-dont est issu le nouveau guitariste ici présent, pig destroyer, crowpath? Et bien c'est clair dès la fin de la première minute. On a là les maitres du grindcore. Qu'on aime ou pas le genre si particulier, BT affiche une forme olympienne et ils sont clairement en haut du panier dans le genre. Le son est moins poisseux que sur sounds of animal kingdom, plus précis, permettant cette fois-ci à tous les membres de s'amuser dans leur cour de jeux respective sans aller taquiner le voisin en le perturbant via le magma orchestré. Niveau composition, Brutal truth se présente à son top: compositions alambiquées, changement de rythmes, cassures des phrases, variété du registre servi par une éxectution parfaite. Le petit dernier du clan n'a pas peur, et impose son jeu précis qui sait parfois aller voir dans des registres plus éloignés, comme le hardcore ou le sludge le temps de breaks ou de morceaux plus lents, imposant BT comme une entité grind des plus particulière, unique, barré. Finalement, le quartet n'a peut-être pas besoin d'être qualifier de Grind. Entre la complexité, la richesse, la folie inhérente à la fusion de tels musiciens (les lignes de basses parfois trash, les rythmiques, mais aussi la voix de Sharp, le bouseux alcoolique le plus cintré du rock) ne sagirait-il pas, tout simplement, d'une forme explosée de punk?
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1 commentaire:
c'est une vraie question ?
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