Sophia Coppola, Elvis Presley, Andy Warhol. Trois noms qui nous rappellent que Death in Vegas sont lourdauds. Déjà cette pochette pue la masturbation, rappelle ces tableaux ridiculeusement plagiés sur le déjà ridicule Marilyn de Warhol, où l’on peut voir Jim Morrisson et consorts répétés à l’infini sur fond de couleurs bisounours. Berk. Et encore berk pour le statut de ce groupe surestimé, brassant quantités d’influences déjà vues, arrivant pile au bon moment. Un soufflé qui commence plus bas que bas, avec ces influences reggea/dub typiquement françaises, les mariant avec des sonorités électro kitsh, genre découvertes de la machine. Scène britannique qui pète plus haut que son cul, arty au sommet de la chaine, putassier dans la production, sans jamais la moindre prétention d’une cohérence quelconque. Dead Elvis c’est un peu la BO d’un film de série B qui se voudrait intellectuel, comme si Godzilla rencontrait jackie chan en jamaique, pour livrer un combat singulier et complètement épique (sic !), étiré sur toute sa longueur, passages ambiant de rigueur pour les ralentis incluant les perles de sueur tombant version Zack Snyder. Caméra retour arrière pour les plans plus post rock, genre mise en exergue de la tristesse de la chose (I Spy), toutes cithares dehors, accélération meurtrières de rigueur sur le double kick retombé arrière, avec un remake de Prodigy époque The Fat of the land en passage à tabac (du genre, Austin Powers qui jouerait du Tenacious D). Malheureusement, la série B musicale, n’est pas un genre à part entière, et Death In vegas ne gardera son nom que pour une apparition correcte au sein de la BO de Lost in Translation. C’est en revenant sur ce disque qu’on en viendrait presque à trouver le dernier Massive Attack bon.
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1 commentaire:
j'aime bien, même si le meilleur morceau est le remix de Rocco sur la b.o de City of Industry ; c'est les suivants que j'arrive pas
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